Retranscription des premières minutes du podcast :
- 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
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- Aujourd'hui, les choses, les choses ont bien changé et je crois que bon nombre d'entre nous ne sont absolument pas préparés pour savoir comment réagir quand la question se pose.
- Je crois d'ailleurs qu'on ne le sait pas vraiment, c'est face à la situation que chacun, chacune va réagir comme il peut, j'aurais envie de dire.
- Pourtant, peut-être qu'en en parlant un peu plus en amont, peut-être que si la société était plus apte à en parler, ce serait facile de prendre la bonne décision, en tout cas celle qui nous convient le mieux.
- Parce qu'une fois les parents qu'ils sont partis, les remords, les regrets et même la culpabilité risquent de nous habiliter.
- De nous habiliter fort longtemps et justement de nous rendre très malheureux.
- Donc c'est un sujet délicat qu'on aborde avec Sandy Boulanger et je vous invite évidemment à témoigner si c'est votre cas ou à venir poser des questions.
- Notre numéro 0 826 300 300. Merci vraiment Sandy Boulanger, c'est un sujet je l'ai dit donc délicat mais en même temps, ça va nous concerner tous parce qu'on est tous amenés à voir nos parents vieillir et partir et puis nos grands-parents si on est un peu plus jeune.
- Vous travaillez-vous en soins palliatifs ? Vous travaillez aussi avec des personnes qui sont atteintes de cancer, donc vous voyez ce qui se passe pour celui qui est malade mais aussi pour ceux qui sont proches ? Oui, je vous remercie aussi d'oser aborder ce sujet parce que c'est vrai que c'est très délicat mais c'est pas parce qu'on ne l'aborde pas qu'il n'existe pas. Je pense que ça peut aider énormément de personnes de pouvoir justement ouvrir la parole. Qu'est-ce qui est il est bon de faire, de ne pas faire et surtout de pouvoir accueillir cette souffrance en fait légitime d'accompagner un être cher dans une période de fin de vie. La fin de vie, c'est pas spécialement les derniers jours, c'est ce que vous dites aussi c'est dans toutes ces maladies maintenant neurodégénératives où on peut avoir Alzheimer où l'autre n'est déjà plus ce qu'il était et comment est-ce qu'on peut continuer à maintenir un lien qui est souvent teinté de culpabilité mais parce que derrière tout ça il y a surtout du chagrin comment est-ce qu'on peut continuer à nourrir ce lien sans se perdre soi-même sans donner toute son énergie et son plasma je pense que c'est quelque chose de fondamental et plus on envisage la fin de vie, mieux on vit la vie. Bien sûr, bien sûr alors j'ai eu aussi l'idée de ce sujet parce que j'ai reçu ce livre et on aura l'auteur en ligne tout à l'heure, D'une vie à l'autre c'est aux éditions Larousse Eric Dudois est psychologue il travaille donc en cancérologie et je crois que vous l'avez rencontré et son livre est vraiment formidable donc on en parlera tout à l'heure avec lui moi ce qui m'a...
Transcription générée par IA