Retranscription des premières minutes du podcast :
- « 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio. » Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
- Tout le monde connaît cette phrase « Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus ».
- C'est d'ailleurs le titre d'un best-seller qui a été écrit par un thérapeute.
- Et puis ensuite, c'est le titre d'un spectacle de Paul Devembre.
- Alors ce spectacle a été un succès incroyable à Paris, en province, en Belgique.
- Et bien justement, Paul Devembre est avec nous durant ces deux heures.
- Parce qu'à partir du 6 mars, il sera sur scène à Paris, à Bobineau.
- Et donc il va nous raconter dans un instant en quoi son spectacle ressemble ou pas au précédent.
- Il va nous raconter ça dans un instant.
- Mais surtout, je vous propose que durant ces deux heures, on s'amuse à nous comparer, nous les hommes et les femmes.
- Mais alors avec humour, parce que si on accepte de prendre nos différences avec humour, au lieu de tout le temps nous critiquer, ça va peut-être aller déjà beaucoup mieux.
- Moi j'avoue, oui c'est vrai, en tant que femme, j'ai tendance à avoir toujours le petit grain de sable.
- Et j'avoue que j'adore parler de mes ressentis pendant pas mal de temps.
- Enfin voilà.
- Et puis, je ne vais pas vous raconter ma vie.
- C'est vous qui allez nous raconter votre vie entre hommes et femmes.
- Donc venez rire de vos petits travers.
- Et pour ça, bien sûr, vous nous appelez au 0 826 300 300.
- Bonjour Paul Devembre.
- Bonjour.
- Je vous ai vu sourire quand je racontais mes petits travers.
- C'est pas gentil ça.
- C'est pas des travers justement.
- Moi ce que j'aime bien, c'est qu'on accepte justement nos côtés masculins et féminins de la même manière.
- Où il n'y en a pas un qui est bien et l'autre qui est mal.
- C'est deux manières différentes de fonctionner.
- En Belgique, on connaît l'importance d'être bilingue, de parler plusieurs langues.
- Et moi je prône le bilinguisme masculin-féminin dans le respect total de ce que l'on est chacun avec.
- Sauf qu'il faut savoir apprendre la langue de l'autre.
- Et ça c'est pas simple.
- C'est tellement plus simple de penser qu'on a raison.
- Et que l'autre a tort.
- Mais donc c'est ça, c'est l'ouverture qu'on peut avoir à l'autre.
- Et le fait d'être en couple nous pousse justement à aller à la découverte quand même de l'autre.
- Ou alors on reste fermé dans ses certitudes.
- Et puis ça se passe généralement pas très très bien.
- Alors votre spectacle, il y a 6-7 ans, vous l'aviez joué longtemps au gymnase je crois.
- J'étais venue vous voir, c'était un succès incroyable.
- Les gens riaient, se tapaient du coude.
- Enfin c'est vraiment un spectacle thérapeutique pour le couple.
- Sincèrement.
- Enfin moi c'est le souvenir que j'en garde.
- Alors vous remontez sur scène à Bobineau à partir du 6 mars.
- C'est promis, je viendrai vous voir.
- Et qu'est-ce qui a changé ? Qu'est-ce que vous avez apporté de plus ? Est-ce que c'est parce que la société a changé ? Ou c'est parce qu'il fallait remettre un coup de neuf ? Les deux.
- Je pense que les couples ne sont plus tout à fait les mêmes.
- Aujourd'hui, il y a quelques années, quand je parlais d'un homme qui allait chercher ses enfants à l'école ou d'un papa qui allait chercher ses enfants à l'école, j'étais un petit peu un extraterrestre.
- Moi je me souviens quand j'allais chercher les miens à l'école, j'étais le seul père d'entouré de plein de femmes.
- Aujourd'hui, il y a une vraie évolution.
- Je pense que les pères aujourd'hui s'impliquent nettement plus facilement et avec beaucoup de plaisir dans la vie familiale.
- Donc ça c'est une chose qui change.
- La société change, oui et non.
- Parce que c'est vrai qu'il reste encore énormément d'incompréhension.
- On l'a vu au cours de ces dernières années avec les MeToo, Balance ton porc, avec toutes les agressions, les scandales sexuels.
- On voit qu'il reste encore énormément d'opposition et d'abus entre les hommes et les femmes.
- Et on en parle beaucoup plus qu'il y a 7-8 ans.
- On en parle beaucoup plus et donc on est...
Transcription générée par IA