Retranscription des premières minutes :
- 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
- Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
- Alors on compte à peu près 2000 sites de rencontres différents en France.
- On pourrait dire qu'il y en a pour tous les goûts.
- Et autre chiffre intéressant, un Français sur cinq s'est déjà inscrit sur un site de rencontre.
- Alors je sais qu'on les critique beaucoup ces sites, et c'est vrai qu'on y trouve tout et n'importe quoi.
- Mais je précise toujours que si on rencontrait dans la vraie vie, en tant que femme, disons une centaine d'hommes, à mon avis il y en aurait à peine cinq avec qui on pourrait avoir envie de passer une nuit.
- Alors je crois qu'il faut avoir l'habitude de trier, si je puis dire, lorsqu'on va sur un site de rencontre.
- Voilà, donc oui, pour les sites de rencontre, mais peut-être pas, n'importe comment.
- C'est le propos d'un livre d'Isabelle Nazaraga qui donnera son avis tout à l'heure.
- Mais c'est en tout cas...
- C'est ce livre, Click and Love, qui m'a donné envie d'aborder ce sujet.
- Mais pour inviter, j'ai choisi Christophe Médici parce que je sais qu'il va pouvoir vous aider à mieux vous inscrire.
- En tout cas, à éviter que vous vous sabotiez.
- Parce qu'écrire son profil sur Internet, ça demande un peu de talent.
- Et franchement, moi, pour essayer de voir un peu tout ce qu'il y a sur les sites de rencontre, c'est vrai que parfois on se dit, mais comment on peut mettre une photo de soi aussi ridicule ? Et puis, peut-être que vous avez envie de témoigner de votre expérience.
- Peut-être que vous avez des questions à poser.
- Et à ce moment-là, vous n'hésitez pas, vous nous rejoignez au 0 826 300 300.
- Bonjour Christophe.
- Bonjour Brigitte.
- Christophe Médici, vous êtes psychosociologue.
- Vous êtes fondateur de la haute qualité relationnelle.
- Et vous avez écrit de nombreux ouvrages.
- Le dernier qui fonctionne très, très bien.
- Découvrir sa mission de vie par la mélothérapie.
- D'ailleurs, à ce sujet, on en parlera peut-être...
- Dans l'émission, en tout cas, on fera une émission spéciale.
- Vous allez être sur scène au Grand Rex, le 17 avril, pour justement émerveiller, enchanter les gens, si je puis dire.
- Pour passer un moment en chantant.
- Oui, c'est ça.
- Parce que la musique et nos chansons nous disent beaucoup sur notre mission de vie.
- Mais j'ai choisi aujourd'hui un autre sujet.
- Les sites de rencontre.
- C'est vrai qu'il y a de plus en plus de gens qui y ont recours.
- Et c'est très bien, d'ailleurs.
- Parce que ça permet quand même de rencontrer des gens.
- C'est pas forcément très facile de rencontrer la bonne personne.
- Mais est-ce que c'est facile dans la vie, finalement ? Vous savez qu'il y a une dizaine d'années, j'avais écrit un livre qui s'appelait Homo Connecticus.
- Nous sommes toutes et tous devenus des Homo Connecticus.
- Volins, nolins.
- Et j'avais tout un chapitre qui s'appelait Homo Connecticus amoureux.
- Alors, à ce sujet-là, j'avais fait des enquêtes, des recherches.
- Et puis, soyons honnêtes, je vous l'avais dit, je fais partie aussi des gens qui ont tenté eux-mêmes.
- Il y a quand même...
- Entre 10 et 15 millions de célibataires adultes.
- Donc, le marché du célib cartonne.
- Et les célibataires sont des Homo Connecticus.
- Donc, ils tendent à vouloir s'inscrire sur les sites Internet.
- Or, sur les mariages, chaque année, Brigitte, maintenant, c'est entre 22 et 25% des mariages.
- Donc, presque un quart qui sont des mariages avec beaucoup de guillemets Internet.
- C'est-à-dire, ce sont des gens qui se sont rencontrés sur des sites Internet.
- Pendant un temps, on avait le Internet honteux.
- On avait le Internet où il y a...
- Il y a eu le Minitel honteux, d'abord.
- Oui, il y a eu le Minitel honteux.
- Puis après, les gens disaient, on va se créer un scénario.
- Il ne faut surtout pas dire qu'on s'est rencontrés sur qui ? Mythique, élite, peu importe, on ne va pas faire de pub.
- Mais on dira qu'on s'est rencontrés chez des amis.
- D'autant plus que là, pendant longtemps, certaines femmes se disaient, mais non, quand même pas moi.
- Et il y avait une espèce...
Transcription générée par IA