L'Agence Européenne du Médicament commence à lâcher du lest...
Covidgate : du nouveau entre le Parlement européen et Pfizer ? Virginie Joron, députée RN du groupe Identité Démocratie au Parlement européen, nous dit tout !
Les invités
André Bercoff met en lumière, du lundi au jeudi, un événement d'actualité qui fait polémique. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"C'est-à-dire, les vaccins COVID-19 n'ont pas été autorisés pour le traitement des maladies infectieuses, alors pourquoi elles ont été autorisés ?"
André Bercoff : Et qui est en train de se laver les mains, la pioncette pile à tête ? Eh bien, c'est personne d'autre que Ursula von der Leyen. Mais alors, il se passe des choses, il se passe des choses en ce moment, l'Agence européenne, et il se passe des choses au Parlement européen. Et oui, oui, oui, ça arrive. Il y a un certain nombre de députés dont Marcel de Graff, qui ont adressé des lettres effectivement dès le 18 octobre à European Medicines Agency, c'est-à-dire, c'est l'Agence européenne du médicament. Et l'Agence européenne du médicament leur a répondu. C'est intéressant. Elle a répondu d'ailleurs en octobre et le 21 novembre, ils en ont parlé dans le sein du Parlement européen. Alors, il y a eu qui a demandé ? Et il a répondu à madame et messieurs les députés Marcel de Graff, Gilbert Collat,[...]. Voilà. Et Virginie Joron, bonjour.
Virginie Joron : Bonjour.
André Bercoff : Merci d'être avec nous. Alors, juste un mot, j'ai retenu deux ou trois phrases, mais de quoi il s'agit. Alors, vous avez raison, dit l'Agence européenne du médicament aux députés dont vous, qui les avez interpellés, vous avez raison de souligner que les vaccins COVID-19 n'ont pas été autorisés pour le traitement des maladies infectieuses. Alors déjà ça, ça c'est quand même hallucinant. C'est-à-dire, les vaccins COVID-19 n'ont pas été autorisés pour le traitement des maladies infectieuses, alors pourquoi elles ont été autorisés ? Deuxièmement, la prévention de la transmission d'une personne à l'autre, les indications concernent la protection uniquement sur les personnes vaccinées. Information sur le produit des vaccins, les vaccins sont destinés à une utilisation active, mais ajoutent, je rappelle l'Agence européenne du médicament, les rapports d'évaluation sur l'autorisation des vaccins, notent l'absence de données sur la transmissibilité, l'absence de données. On en a déjà parlé, Virginie Joron, mais quand même, qu'est-ce qui se passe ? L'Agence européenne du médicament se confesse, fait son mea-culpa ou quoi ?
"L'Agence européenne du médicament se confesse, fait son mea-culpa ou quoi ?"
Virginie Joron : Pas du tout, je crois qu'au contraire, elle baille le revers de la main toutes nos critiques, puisque depuis le début de cette campagne de vaccination qui a été autorisée par la Commission, et surtout l'Agence du médicament européen, enfin je rappelle, c'est une agence de la Commission, son budget, 87%, est financé par l'élaborateur privé, et en fait, il faut recouper ces informations avec le rapport initial de la Cour des comptes, un document très intéressant, d'ailleurs c'est sur cette base-là que nous avons fait cette lettre à l'EMA, parce que rappelez-vous, j'étais membre de cette Commission Covid, pendant un an et demi on a posé des questions, il y a eu une audition avec d'ailleurs Emer Cooke, qui est la directrice de l'Agence du médicament, et rappelez-vous, il y a une vidéo hallucinante où en fait elle se cache, parce qu'elle ne veut pas répondre à nos questions. Donc là, on a considéré que suite à ce rapport, suite aussi aux faits, il y a des rapports mensuels qui dénoncent et qui relatent des effets secondaires suite à ces nouvelles campagnes de vaccination, et donc on a considéré qu'il était urgent d'interpeller l'Agence du médicament, puisque c'est elle qui a donné l'autorisation à ces vaccins et de continuer à pouvoir poursuivre cette vaccination, comme on le sait aujourd'hui, on est à la cinquième dose ici en France, aussi au niveau des Etats européens. Donc du coup, on a posé cette question avec différents députés, et la réponse, c'est pas un mea-culpa en fait.
André Bercoff : Enfin, ils reconnaissent un certain nombre de choses quand même qu'ils ne reconnaissaient pas.
Virginie Joron : Oui, tout à fait, alors ils l'avaient plus ou moins reconnu lors des différentes auditions, notamment avec Pfizer, quand Jenny Small avait dit qu'ils n'avaient pas étudié la vaccination par rapport à la notion de transmission ou pas, et ça remettait en question effectivement la validité du pass sanitaire, l'appel qui était passé en pass vaccinal, et rappelez-vous qu'en France, c'était Bruno Le Maire qui avait dit que ça permettait effectivement l'empêchement de la contamination. Donc effectivement, c'est un aveu d'un côté, donc c'est très bien, on va s'en servir pour continuer à poser d'autres questions, parce que nous notre demande, c'est la suspension de l'autorisation de la mise sur le marché de ces vaccins, parce que c'est quand même ça l'objectif, puisque c'est eux qui ont pris cette responsabilité dans un état d'urgence. (...)