Par Stéphanie De Muru
avec Virginie Joron, Alexandre Lazarègue, Jérémie Assous
L'UE veut-elle limiter la liberté de la presse en Europe ?
L'Union européenne veut-elle limiter la liberté de la presse en Europe ? On en parle avec Virginie Joron, députée du groupe Identité Démocratie au Parlement européen, Alexandre Lazarègue, avocat spécialisé en droit du numérique et Jérémie Assous, avocat spécialisé en droit de la presse.
Les invités
André Bercoff met en lumière, du lundi au jeudi, un événement d'actualité qui fait polémique. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"La désinformation peut peser sur une élection ?"
Stéphanie De Muru : Alors la moitié de la population mondiale votera en 2024, le monde occidental est sur les dents et évidemment comment éviter les manipulations, la désinformation qui peuvent clairement influer sur une élection. Du coup, ça légifère à tout va, mais à trop réguler, attention à ne pas glisser vers la censure. Nous sommes avec Alexandre Lazarègue, avocat spécialisé en droit de la presse et en droit numérique, bonjour Alexandre Lazarègue. Et également Virginie Joron, députée RN du groupe Identité Démocratie au Parlement Européen, bonjour Madame Joron. Vous avez beaucoup travaillé sur ces sujets au Parlement Européen, précisément un Parlement qui légifère beaucoup, Digital Service Act, adopté en fin 2022, on parlera également du Media Freedom Act qui va venir au printemps. Première question justement, ces votes 2024 à la moitié de l'humanité qui va se rendre aux urnes, est-ce que c'est ça qui rend un petit peu nerveux tout non, et à juste titre la désinformation peut peser sur une élection ?
Virginie Joron : Oui tout à fait effectivement, il y a derrière ce spectre d'appels à la démocratie, mais on l'avait vu puisque là on va parler de ces deux dossiers, le Media Freedom Act et aussi le DSA, puis il y en a d'autres aussi, il y a la publicité des partis politiques aussi, on rappelle l'importance de lutter contre la désinformation, et un autre dossier, le rapport Covid, moi j'appelle le rapport Pfizer, où on avait plus d'éléments concernant la lutte contre la désinformation mais que finalement sur le vaccin ou sur les effets secondaires. Donc on voit bien que depuis le départ par rapport à cette mandature de Madame van der Layer, et elle l'avait annoncée en 2021 dans son discours, qu'il y avait une volonté effectivement de lutter contre la désinformation sans jamais la définir, et on le voit au fur et à mesure des années qui se sont passées depuis son élection à la commission, qu'il y a eu plein de rapports qui visent finalement à contrôler la pensée et le drame. (...)