André Bercoff reçoit la grand reporter Anne-Laure Bonnel qui souhaite exercer son droit de réponse vis-à-vis de Raphaël Glucksmann, député européen et tête de liste PS-Place Publique pour les élections européennes...
Les invités
André Bercoff met en lumière, du lundi au jeudi, un événement d'actualité qui fait polémique. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"Bonnel que personne ne connaissait et qui travaille pour les intérêts russes."
André Bercoff : Pour ceux qui s'en rappellent, pour ceux qui s'en rappellent, pour ceux qui ont dit Replay, c'est le générique de Droit de réponse, la fameuse émission de Michel Pollack dans les années 80. Pourquoi Droit de réponse ? Eh bien parce que, ici même, sur ce radio, dans l'émission de Jean-Jacques Bourdin, la semaine dernière, la tête de liste du PS place publique aux européennes 2024, Raphaël Glucksmann a cet exprimé et a répondu aux questions de Jean-Jacques Bourdin et, notamment, il a parlé de ceci.
"Et justement, j'ai présidé la commission spéciale sur les ingérences étrangères pendant tout mon mandat au Parlement européen et j'ai analysé comment certains médias étaient des chambres d'écho des opérations de déstabilisation de nos démocraties. Et j'ai analysé en particulier le cas de CNews en France. J'ai analysé comment...Chambres d'écho ? Chambres d'écho de la déstabilisation de notre pays ? Concrètement. Comment, au lendemain de l'invasion, ils ont fait monter des figures comme Anne-Laure Bonnel que personne ne connaissait et qui travaille pour les intérêts russes et qui est venue à l'antenne expliquer à quel point, eh bien, c'était les Ukrainiens qui massacraient, qui lançaient la guerre et qui étaient responsables de l'invasion de leur propre pays ?"
André Bercoff : Alors voilà, c'est intéressant parce qu'il parle donc Raphaël Glucksmann, chambre, effectivement, chambre d'écho des intérêts russes en parlant de CNews, déstabilisation, etc. Et il cite Anne-Laure Bonnel au lendemain de l'invasion russe, c'est-à-dire en 2022, donc depuis février 2022. Et il dit, alors, Bonnel que personne ne connaissait et qui travaille pour les intérêts russes. D'abord, personne ne connaissait Anne-Laure Bonnel, écoutez, je suis pas le seul, il faut s'inscrire quand même en faux. Anne-Laure Bonnel est une journaliste, elle est journaliste depuis au moins une quinzaine d'années. Et elle a fait des documentaires, documentaires qui ont fait beaucoup parler d'eux. (...)