Le vaccin anti-coronavirus Vaxzevria élaboré par le groupe pharmaceutique anglais Astrazeneca, un des premiers mis sur le marché en pleine pandémie de coronavirus, va être retiré du marché par le laboratoire lui-même. « Pas assez de demande », évoque l’industriel. On en parle avec la biostatisticienne Christine Cotton.
Les invités
André Bercoff met en lumière, du lundi au jeudi, un événement d'actualité qui fait polémique. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :
"Chute des ventes, chute des ventes, qu'est-ce qui se passe ?"
André Bercoff : Ah bah alors, les goguettes, les goguettes, très spécialisées effectivement dans les parodies, les goguettes. Alors, les gens de mon âge existent, disent-ils, ils sont jeunes, mais ils ne sont pas apparemment les seuls à hésiter, puisque voilà, chute des ventes, chute des ventes, qu'est-ce qui se passe ? Alors on va en parler avec Christine Cotton. Christine Cotton, je le rappelle, elle est biostatisticienne et elle est auteure de, et on l'avait reçu déjà pour cela, un livre qui a fait beaucoup parler de lui, beaucoup de bruit, "Tous vaccinés, tous protégés ? Vaccins Covid-19, chronique d'une catastrophe sanitaire annoncée" aux éditions Guy Trédaniel. Alors Christine Coton, vous n'avez pas attendu la chute des demandes pour parler de cela. Alors, qu'est-ce qui se passe exactement ? Parce que, alors que d'autres laboratoires, Pfizer et compagnie, annoncent à la fois d'autres pandémies ou d'autres épidémies, et puis d'autres vaccins, AstraZeneca, en tout cas, rend son tablier là-dessus, pas pour le reste. Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qu'on peut en tirer ?
Christine Cotton : Alors, bonjour monsieur Bercoff et bonjour à ceux qui nous écoutent. Alors, donc ce retrait de l'autorisation de l'AstraZeneca, il a été rendu officiel par la Commission européenne le 27 mars, mais il ne rentre en vigueur là qu'au mois de mai. Alors ce qu'on sait, enfin moi ça ne m'étonne pas du tout, parce que comme vous le savez et vous l'avez dit, cela fait depuis décembre 2020 que je travaille sur ces vaccins Covid, en tant que donc biostatisticienne, c'est-à-dire la personne qui fait les analyses dans les essais cliniques. Et comme certains ne le savent pas, ce ne sont pas les médecins. Alors ce qu'on sait, ce qu'on sait au fur et à mesure que les affaires sortent et que les victimes se manifestent, c'est qu'aux États-Unis, on a une personne qui s'appelle Brianne Dressen qui a participé à l'essai clinique AstraZeneca et qui a souffert de graves effets indésirables pendant l'essai clinique.
"Ses soins à l'année coûtent 189 000 dollars !"
André Bercoff : Ah, pendant l'essai clinique, oui, d'accord.
Christine Cotton : Pendant l'essai clinique. On a exactement le même cas pour le Pfizer. Donc pendant l'essai clinique, et elle a développé petit à petit, jusqu'à avoir des idées suicidaires. Elle voulait vraiment en finir puisqu'elle ne pouvait plus bouger, elle ne pouvait plus rien faire. Donc AstraZeneca lui a proposé une indemnisation de 500 dollars. Et comme elle a fait beaucoup de bruit quand elle est allée un petit peu mieux, elle a monté une association pour aider les victimes. Ils lui ont proposé 1200 dollars, sachant que ses soins à l'année coûtent 189 000 dollars. (...)