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Il faut sauver la soldate Hayer !


À moins d'une semaine du scrutin des élections européennes, Valérie Hayer semble empêtrée dans un feuilleton digne du chef d'oeuvre cinématographique "Il faut sauver le soldat Ryan" ! André Bercoff décrypte la situation pour vous.

André Bercoff met en lumière, du lundi au jeudi, un événement d'actualité qui fait polémique. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.

Par André Bercoff

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission : 

"Et qui fait son apparition ?"

André Bercoff : Ouais, j'envoie un SOS, c'est poli, c'est sting, hein, send me back un SOS. Eh bien, ça y est, tout le monde est sur le pont, tout le monde est mobilisé. Et hier et avant-hier, nous avons eu l'ACME, c'était magnifique, c'était donc Valérie Hayer, la tête de liste macroniste aux Européennes, qui était interviewée par les journalistes de France Info. Et, tout d'un coup, formidable, coup de théâtre, magnifique, on annonce une apparition. Et qui fait son apparition ? Dans le studio, dans le studio de Sud Radio.

"Bon, j'ai un invité un peu spécial que vous connaissez bien, Valérie Hayer. Je crois que je le connais un peu, oui. C'est le Premier ministre de la France, Gabriel Attal. Monsieur le Premier ministre. Salut Gabriel. Ça va, tout le monde ? Très bien, bonjour, vous allez bien ? Bonjour, ça va ? Bonjour, je suis désolé, je fais irruption sur la scène. Monsieur le Premier ministre. J'étais en interview juste au-dessus, à l'instant. C'est complètement imprévu. On m'a dit que Valérie était là, et donc je suis venu d'abord pour voir Valérie. On passe beaucoup de temps ensemble en ce moment. Vous êtes un peu inséparable, oui. Oui, et puis surtout, je suis venu adresser un message, parce qu'on m'a dit qu'il y avait beaucoup de jeunes. Effectivement, je les vois, et c'était très important pour moi de venir vous dire un petit mot, venir encourager Valérie à un moment où les élections européennes approchent. Dimanche prochain, les Européens seront appelés à se prononcer. Dans quelques jours aussi, on va commémorer un moment très important dans notre histoire, en Normandie, avec le Président de la République. On va commémorer le fait qu'il y a 80 ans, des jeunes, comme vous, comme nous, ont débarqué en France, ils venaient des États-Unis, ils venaient du Canada, ils venaient d'ailleurs, pour nous permettre de vivre libres et en démocratie. Et ce qui nous a permis de vivre libres et en démocratie depuis tout ce temps, c'est l'Union Européenne."

André Bercoff : Alors ça, c'est très très bien, effectivement, à l'époque, l'Union Européenne, il y avait l'Allemagne et l'Italie. L'Allemagne de Hitler, l'Italie de Mussolini, c'était pas vraiment l'Union. Et puis, ces petits gars de Géorgie qui se foutaient pas mal de nous, sont venus sur les plages de Normandie, contre justement l'Allemagne, et contre l'Italie. Mais bon, ça c'est l'histoire. Mais l'intéressant est ceci, c'est que voilà, Gabriel Attal, Premier ministre, a vu de la lumière, on lui a dit il y a Valéry qui est là, vous voulez pas, je vais vous faire un petit... Et puis, il y a un peu moins une petite apparition, comme ça, tel Bernadette Soubirous. (...)

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