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Par avec Karl Zéro

Karl Zéro a obtenu une interview exclusive de Marc Dutroux !


André Bercoff reçoit Karl Zéro pour évoquer Marc Dutroux
Les invités

André Bercoff met en lumière, du lundi au jeudi, un événement d'actualité qui fait polémique. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.

Par André Bercoff avec Karl Zéro

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission : 

"Dutroux : une succession d'enlèvements et d'assassinats de petites filles."

André Bercoff : Alertez les bébés, ouais, c'est une merveilleuse chanson de Jackie, je l'ai, alertez les bébés, il faut le dire. L'envers des affaires, le magazine fondé et présenté par Karl Zéro, dans son numéro 12, donc c'est un trimestriel pour été 2024, vous titrez Karl Zéro, "interview exclusive depuis sa prison, Marc Dutroux parle". Je voudrais d'abord rappeler, pour ceux qui beaucoup évidemment s'en rappellent, mais rappelez un peu ce qu'a été l'affaire Dutroux.

Karl Zéro : L'affaire Dutroux, c'est une succession d'enlèvements et d'assassinats de petites filles et de jeunes filles, et on va arrêter un mec, Marc Dutroux, et sa femme, Michèle Martin, un autre, qui s'appelle Michel Nihoul, qui est un affairiste bruxellois, et un grand amateur de partouze devant l'éternel, et puis on va attendre de nombreuses années avant de les juger, et finalement, bien qu'il semble, à l'époque, qu'il y ait un réseau derrière, et que Marc Dutroux ne soit que le commanditaire, pardon, l'exécutant de commanditaires, qui eux-mêmes passent des commandes à Michel Nihoul, on se retrouve avec un Dutroux condamné, Michel Martin condamné, un troisième larron qui s'appelle Lelievre condamné, en revanche, Nihoul, pour tout ce qui est enlèvements et viols d'enfants et blanchies, lui ne prendra que cinq ans de prison, et il fera six mois.

André Bercoff : Et il est mort en 2019.

"Protégez nos enfants !"

Karl Zéro : Et il est mort depuis.

André Bercoff : Alors que les faits remontent à quand, tous ces faits d'enlèvements, etc.?

Karl Zéro : Là, là, c'était en 95, 96. Et donc, bon, l'affaire a fait énormément de bruit. On a nommé un juge, à l'époque, qui s'appelait le juge Connerotte, en Belgique, et ce juge a commencé à faire son travail. Il a mis des gendarmes, évidemment, très, très professionnels, sur le coup, et on a arrêté son enquête au bout de quelques semaines, parce qu'elle remontait trop haut.

André Bercoff : Il a été démis de l'enquête, enfin, il a été écarté.

Karl Zéro : Voilà, pour une raison bidon, parce qu'il avait participé à un dîner spaghettis, où on récoltait de l'argent pour les parents des petites victimes. Donc, il n'y avait pas de quoi le mettre dehors, mais on l'a mis dehors. Et là, vous en souvenez, André, entre trois et quatre cent mille Belges sont descendus dans la rue pour ce qu'on a appelé la marche blanche, en disant "protégez nos enfants", pourquoi est-ce qu'on arrête le travail de ce juge ? Et on a nommé un autre juge, le juge Langlois, qui s'est employé à transformer Marc Dutroux, qui était, évidemment, le contraire d'un prédateur isolé, puisque, pour rappeler ce que faisait Marc Dutroux dans la vie, il trafiquait des camions volés, des engins de chantier volés, des voitures, des pneus, et des petites filles. Ça ne retire rien au fait que Marc Dutroux est effectivement un pédophile et une ordure. (...)

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