Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Toute l'année, même les jours fériés, sous la pluie, l'année joue le vent.
- Notre passion, notre métier, se vit au milieu des champs, à la fraîche au petit matin.
- Le coq nous clame ses chansons l'année prochaine.
- André, aujourd'hui dans Sa Balance, vous vouliez revenir sur la colère du monde agricole, une colère qui n'est toujours pas tarie.
- Et on en parle avec Philippe Grégoire, responsable national à République Souveraine pour la partie agricole.
- Bonjour Philippe Grégoire.
- Bonjour Monsieur Bercoff.
- Alors, Monsieur Grégoire, je voulais savoir d'abord, question d'actualité, que pensez-vous de la nomination, donc, du nouveau ministre de l'Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt ? C'est intéressant, je me suis demandé tout à l'heure, pourquoi spécifiquement...
- Pourquoi spécifiquement de la forêt ? Qu'en pensez-vous ? J'en pense que ça ne va rien changer du tout, parce que ceux qu'on a mis au pouvoir à l'agriculture, les ministres de l'Agriculture qu'on a mis de façon successive, c'est des pro-européens et des pro-mondialistes.
- Donc, de toute façon, elle va être dans la ligne de la politique de Michel Barnier, de Monsieur Hollande, de Monsieur Macron, de Monsieur Sarkozy.
- Et tant qu'on aura des politiques agricoles pro-mondialistes, pro-européennes, et qu'on ne voudra pas sortir des traités de libre-échange, et qu'on ne voudra pas parler du rôle que jouent les agriculteurs sur les territoires et revenir à une marge nette pour les agriculteurs, et non plus faire du libre-échange, mais de faire de la coopération entre les États, tant qu'on ne changera pas les règles du jeu du commerce et qu'on sera assassinés comme on est assassinés, on peut mettre n'importe quel ministre de l'Agriculture, on ne sortira pas de leur mien.
- Oui, alors Philippe Grégoire, justement, on se pose là, vous nous dites ça, effectivement, on se rappelle, il n'y a pas si longtemps, de ce qui s'est passé sur les autoroutes, de ce qui se passait au salon de l'agriculture, etc., etc.
- Écoutez, on parle d'un côté le drame absolu de suicide d'un certain nombre d'agriculteurs, on sait ce qui se passe.
- D'un autre côté, on parle de tous les problèmes, on les analyse, on les décortique, etc.
- Mais apparemment, rien ne change.
- Alors, de temps en temps, vous avez des syndicats agricoles ou des fédérations qui disent, oui, non, ça n'a plus comme ça, on va vraiment arrêter tout ça, je ne dirais pas tout casser, mais on va vraiment réagir.
- Et apparemment, il y a quelques moments comme ça de hausse de température et puis tout retombe jusqu'à la prochaine.
- Est-ce que c'est un sort ? Est-ce que ça peut bouger ? Alors, vous dites, vous, oui, il faut changer de politique, de cette politique mondialiste.
- Oui, mais qui va la changer ? Qui va la changer si les Français ne s'y appliquent pas ? Oui, parce que si vous voulez, c'est très difficile à comprendre le problème...
Transcription générée par IA