Retranscription des premières minutes du podcast :
- Tweet. Sud Radio André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Monsieur le Président, je vous fais une lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps.
- Oui, ça c'était la lettre de Boris Vian au Président de la République de l'Adalor.
- Il y a plus de 60 ans.
- Et là, c'est d'autres personnes qui envoient d'autres lettres, non pas au Président de la République, mais au Parlement.
- Eh bien, il s'agit de quoi ? Il s'agit de la France Insoumise qui veut la destitution, qui a demandé une motion de destitution à l'Assemblée Nationale.
- Je rappelle juste ce que c'est que l'article 68 qui est dans la Constitution.
- Voilà ce que dit l'article 68.
- « Le Président de la République ne peut être destitué qu'en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l'exercice de son mandat.
- La destitution est prononcée par le Parlement, constitué en haute cour le Parlement, le Sénat et l'Assemblée Nationale.
- La proposition de réunion de la haute cour adoptée par une des assemblées du Parlement est aussitôt transmise à l'autre, qui se prononce dans les 15 jours.
- La haute cour est présidée par le Président de l'Assemblée Nationale.
- Elle se tatue dans un délai d'un mois à bulletin secret.
- Sur la destitution, sa décision est d'effet immédiat.
- Les décisions prises en application de présent article sont la majorité des deux tiers des membres composant l'Assemblée concernée ou la haute cour.
- Important, je vous le dis, deux tiers des membres.
- Toute délégation de vote est interdite.
- Seuls sont recensés les votes favorables à la proposition de réunion de la haute cour, etc. » Et il se fait qu'il y a 15 jours, le chef de file de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, et samedi 14 septembre, donc, le Parti Socialiste, à permettre la motion de destitution d'Emmanuel Macron, dont la responsabilité doit être examinée mardi par le bureau de l'Assemblée.
- Elle a été examinée, et je crois...
- Marc Gauthier, bonjour, vous êtes juriste.
- Bonjour, Marc Gauthier.
- Vous êtes là ? Oui, bonjour, vous m'entendez ? Oui, très bien, très bien.
- Alors, Marc Gauthier, vous êtes juriste, vous êtes cofondateur du collectif d'avocats et juristes Les 300.
- Eh bien, il faut toujours être nombreux.
- L'union fait la force.
- Et alors, justement, il y a ce qui a été lancé, donc, par la France Insoumise, en disant, voilà, il faut absolument que cette motion passe, en tout cas.
- Et juste avant de vous donner la parole, je voudrais vous faire écouter ce qu'a dit Emmanuel Bompard, sur BFM TV, il y a quelques jours, face à Pauline de Malherbe.
- Eh bien, écoutez, Emmanuel Bompard, le porte-parole de la France Insoumise, nous sommes 81 députés à avoir déposé cette demande de résolution pour qu'elle soit débattue à l'Assemblée nationale pour la destitution du président de la République, c'est l'article 68 de la Constitution.
- Ensuite, il faut que ça soit examiné au bureau de l'Assemblée nationale.
- Pour l'instant, il...
Transcription générée par IA