Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Salut ta, ça va ? Viens chez moi, j'habite chez une copine.
- Sur les bords, au milieu, c'est vrai que je crains un peu.
- Viens chez moi, j'habite chez une copine.
- Je ne sais pas si Caroline Imerzoukian a été obligée d'aller chez une copine parce qu'on l'avait reçue, rappelez-vous, le 2 octobre dernier, elle a été, son immeuble à Boulogne, il y a un immeuble qu'elle avait à Boulogne dont elle est propriétaire, avait été squatté.
- Elle avait raconté comment depuis 2 ans, son immeuble a été squatté par une cinquantaine de sans-papiers, entré illégalement chez elle, à Montreuil, en Seine-Saint-Denis.
- Elle avait expliqué très longuement tous les recours qu'elle avait fait pour réussir à obtenir la libération de l'individu.
- Et apparemment, Caroline Imerzoukian, il y a un récit de la copine, il y a des résultats aujourd'hui.
- Oui, tout à fait.
- Le bâtiment a été expulsé le 10 octobre, donc jeudi de la semaine dernière, avec l'intervention des forces de l'ordre.
- Voilà.
- Bon, alors vous avez obtenu, parce que vous vous demandiez si la trêve yavernale n'allait pas jouer pour la troisième fois et que vous étiez obligée d'attendre à avril et apparemment, ça a été fait.
- Oui, la préfecture a décidé d'expulser le squat.
- Bon.
- Donc c'est une très bonne chose pour moi.
- Voilà.
- Très bonne chose pour moi.
- Ben écoutez, j'espère surtout que ça fera jurisprudence parce que le vrai problème, on en avait parlé longuement avec vous, Caroline Imerzoukian, c'est que beaucoup de gens sont dans votre situation, encore une fois, et il n'y a pas de raison.
- Enfin, c'est quand même...
- Et donc, on vous a donné, vous avez compris le fait que...
- Qu'est-ce qu'il y a ? Vous ne savez pas qu'est-ce qui a décidé la préfecture à bouger ? Vous savez ou pas ? Je ne sais pas du tout ce qui a décidé la préfecture.
- Je pense que le fait de la médiatisation de l'affaire, ben certainement, a joué peut-être en ma faveur.
- Et puis, ben...
- Tant mieux pour vous et on est content d'avoir fait notre boulot, nous.
- Oui.
- Oui, voilà.
- Donc, bon...
- Voilà.
- Donc, bon, je récupère un bâtiment dans un état épouvantable.
- Ah oui ? Qu'est-ce que vous pouvez nous dire ? C'est vraiment...
- Ah ben, c'est-à-dire que c'est épouvantable.
- Il y a des rats partout.
- Enfin, bon, ils ont vécu, voilà, dans cet immeuble énormément.
- C'est-à-dire, je pense qu'à un moment donné, ils ont peut-être été 50, comme vous le disiez.
- Là, lors de l'expulsion, il n'y avait qu'une vingtaine de personnes qui étaient sur place.
- Ils sont revenus chercher leurs affaires avec l'huissier des forces de l'ordre vendredi matin.
- Ils reviennent encore mercredi pour récupérer encore de leurs affaires.
- Mais il reste un tas astronomique de choses, voilà, de déchets, de nourriture.
- Enfin, bon, bref.
- Donc, ce bâtiment, il va falloir que je le débarrasse, que je le...
Transcription générée par IA