Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Les carottes sont cuites. Les carottes sont cuites. » « Sud Radio Bercov dans tous ses états. » « On en parlait hier encore dans l'émission, effectivement, l'ensauvagement, l'ensauvagement, les viols, les tabassages, le fait que la tour Eiffel, le champ de Mars va être fermé.
- Oui, on ouvre des frontières, mais on ferme, on crée des frontières à travers même une ville comme Paris, mais ou à Grenoble, les commissariats de police incendiaient, etc.
- On pourrait passer une heure à raconter ce qui se passe.
- Alors, qu'est-ce qu'on fait ? » « On avait posé la question, oui, effectivement, les associations, oui, il faut changer les lois, oui, il faut contraindre le gouvernement.
- À faire ce qu'il doit faire et ce qu'il ne fait pas, en tout cas, depuis des décennies.
- Et puis, il y a peut-être autre chose.
- Et vous, Lisa Kamener-Sieg, bonjour.
- Bonjour.
- Bonjour, vous êtes enseignante et essayiste franco-suisse.
- Votre dernier livre, je le rappelle, votre plus récent livre, « La grande garderie » chez Albin Michel, qui est paru l'année dernière.
- Et justement, vous êtes intervenue, et c'est pour ça, moi, ça m'a fait réagir, dans les réseaux sociaux, vous êtes intervenue dans certaines émissions.
- Et vous avez dit, mais vous savez, moi, je porte une arme.
- On vous a dit, comment, vous portez une arme ? Ah bon ? Porter une arme, c'est-à-dire, est-ce qu'on peut se défendre ? Parce que jusqu'à présent, on disait, non, mais attendez, l'État, la police, la gendarmerie, l'armée, le monopole de la violence légitime, eh bien, les citoyens, attendez et faites le 17 si ça ne va pas.
- Sauf que, quand on est confronté à une situation extrêmement grave, qu'est-ce qu'on fait ? Alors, je voulais savoir d'abord, qu'est-ce qui vous a amené, vous, à avoir une arme ? Expliquez quelle arme, d'ailleurs, parce qu'il faut être précis là-dessus.
- Alors, il y a un petit malentendu.
- Je me suis exprimée pour dire que j'étais pour la liberté de détenir et de porter des armes et que ma qualité, entre guillemets, de franco-suisse, de suissesse, donc, me donnait un point de vue un peu différent sur le sujet, puisqu'en Suisse, d'abord, la détention d'armes est très fréquente et les soldats, enfin, tous les Suisses font leur service militaire chaque année et reviennent avec leurs armes à la maison, leurs grenades, etc.
- Moi, j'ai vu mon père rentrer avec tout son barda à la maison chaque année et il n'y a pas du tout plus de criminalité en Suisse qu'ailleurs, voire plutôt un pays très calme.
- C'est pareil en Finlande où 56% des gens détiennent une arme et ce n'est pas un pays connu pour son taux de criminalité délirant.
- Donc, je pense qu'il faut reconsidérer la question.
- Alors, moi, je possède une bombe lacrymogène qui est considérée en France comme une arme.
- Donc, je ne suis pas censée la porter sur...
- sur moi sans motif légitime.
- C'est-à-dire que...
-...
Transcription générée par IA