Par André Bercoff avec Christine d'Hauthuille
Inondations en Espagne : la situation à Valence.
À Valence et sa région, où les inondations du 29 octobre ont tué 210 personnes, les sinistrés reprochent aux pouvoirs publics l’insuffisance du dispositif d’aide. Dimanche, lors d’une visite à Paiporta, l’une des villes les plus touchées, le Roi, le Premier ministre et le président de région ont été confrontés à la colère de la foule. On en parle avec la reporter Christine d'Hauthuille.
Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio André Bercoff. Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Ma petite est comme l'eau, elle est comme l'eau vive, elle court comme un ruisseau, que des enfants poursuivent.
- À très vite.
- Courez, courez, vite si vous le pouvez.
- Oui, l'eau vive, l'eau vive, elle n'est pas captive, c'est une merveilleuse chanson de Guy Béard.
- Mais quand l'eau se libère, ça peut aller très loin, ça peut faire très très très mal.
- On a vu ce qui s'est passé là, ce qui se passe encore à Valencia en Espagne.
- Et ça a été terrible, on a vu ces images incroyables.
- 200 morts, des voitures flottant en fil de l'eau, vraiment une espèce d'eau qui se débonde et qui envahit partout en tout cas.
- Les environs et la banlieue de Valencia, et ça a été terrible.
- Et on a vu ce qui s'est passé, les manifestations par rapport au Premier ministre Sanchez et par rapport au Royal Arène qui eux ont affronté la foule.
- Mais ça a été vraiment très très très dramatique.
- Et on se dit, mais ça peut arriver alors partout comme ça.
- Ça y est, l'eau secoue ses puces, la mer Méditerranée secoue ses puces et ça sort.
- Alors qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui se passe exactement ? Bonjour Christine Autuil.
- Bonjour André.
- Alors vous êtes journaliste, vous êtes en ce moment, il se fait que vous passiez des vacances à Valencia et que vous étiez donc là-bas.
- Et dites-moi ce que d'abord vous avez entendu, vu, qu'est-ce qui s'est passé ? Oui, Christine ? Ah, on ne vous entend pas là, on ne vous entend plus.
- Ah oui, ça y est, vous nous entendez Christine ? Oui, oui, je vous entends.
- Bon, très bien, voilà, ça va, on vous entend aussi.
- Vous avez entendu ma question, alors qu'est-ce qui s'est vraiment passé, comment ça s'est passé ? Écoutez, on fait un petit flashback, mercredi dernier, à partir de 17h, moi je parle de Valencia même, la ville, les portables ont sonné, avec une alerte extrêmement impressionnante, où on nous demandait de rester et de ne pas bouger.
- Tous les portables ont sonné, de toute la population ? Non.
- Non, alors ça, ça fait partie...
- C'est la partie des questions qui seront après, c'est pourquoi certains portables, et notamment les Français, ont sonné, alors que des portables espagnols n'ont pas sonné.
- D'accord.
- Donc là, c'est des explications, mais il faut vraiment vous rendre compte qu'à 17h, à Valencia, il n'y avait quasiment rien.
- Quand je dis rien, il y avait un petit peu de pluie, un petit peu de vent.
- Donc c'est extrêmement difficile de se rendre compte de la ville, alors qu'à 5km de là où je suis, c'était...
- C'est la folie.
- Mais on ne voyait rien.
- Ah oui, vous voulez dire...
- À 5km dans Valencia, dans le centre de Valencia, il n'y avait rien.
- Il n'y avait rien.
- Et là-bas, c'était le déluge.
- D'accord.
- Voilà.
- C'est-à-dire...
Transcription générée par IA