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Par avec Philippe Grégoire

Les agriculteurs descendent dans la rue


La mobilisation des agriculteurs : dernier baroud d'honneur ?
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Ça m'énerve, ça m'énerve, dit Elbounfrid, ça m'énerve.
- Oui, oui, effectivement, les agriculteurs, on en parle, mais on a l'impression effectivement de, comment dire, on dirait qu'ils sont là, ils descendent, ils disent tout ce qu'ils ont à dire, on les entend et on sait quels drames peuvent se passer dans la vie d'un certain nombre d'agriculteurs et on sait que cette espèce de, ce qui était l'âme de la France, ce qui était vraiment l'astuce de la France il y a encore un demi-siècle, même pas, devient presque, on se dit, mais est-ce que c'est à jeter, est-ce que c'est à passer à pertes et profits ? Philippe Grégoire, bonjour.
- Bonjour.
- Vous êtes responsable national à la République souveraine pour la partie agricole et justement, vous m'avez envoyé un mot, Philippe Grégoire, on vous a toujours reçu avec plaisir, vraiment, et vous dites, c'est très intéressant, voilà ce que vous dites, je résume le mot que vous m'avez envoyé, vous dites, écoutez, c'est pas le Mercosur qui est le plus intéressant, le plus important, ce sont les valeurs ajoutées, et on va détailler ça, c'est le PAC, le PAT, c'est la souveraineté, effectivement, sur le local, la coopération entre États, la réforme fiscalité.
- Alors, ça m'intéresse beaucoup que vous me disiez, parce que vous dites, le Mercosur, oui d'accord, mais c'est pas le problème principal, alors que tout le monde parle du Mercosur, oui, c'est le scandale, le Mercosur, d'ailleurs, les autorités françaises disent, oui, mais on n'a pas encore accepté, alors que pratiquement tout le monde l'a accepté, pourquoi pour vous le Mercosur n'est pas le problème principal ? Alors, c'est des slogans, parce que si vous voulez, ce qu'il faut faire attention, c'est qu'il y a des élections aux chambres d'agriculture en janvier, donc la FNSEA, forcément, ils sont dans leur rôle, il faut renouveler les enveloppes budgétaires, et c'est lié aux élections, donc ça c'est le premier point, donc c'est un slogan de campagne, pourquoi ? Parce que les agriculteurs, on a deux suicides par jour, on est par terre déjà, la viticulture dans les coopératives, ceux qui passent par les coopératives sont par terre, les producteurs de lapins sont ruinés, les producteurs de lait, vous connaissez la situation, et le Mercosur n'est pas en place, donc une petite parenthèse, le chef d'État, c'est à la majorité qualifiée, bien sûr qu'il va l'accepter, mais s'il voulait, il pourrait s'y opposer, pas sur ce traité-là, mais de façon indirecte, comme a su le faire Chypre, parce qu'il y a certaines décisions qu'il faut prendre à l'unanimité, par exemple sur l'élargissement, par exemple sur les affaires étrangères, et il pourrait dire à ses partenaires, écoutez, là, vous allez passer en force, mais moi demain, quand il faudra un vote à l'unanimité, la France mettra son veto, c'était juste une parenthèse.
- Mais donc la solution, c'est de revenir sur les...

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