Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Il crie, il pleure et il s'indigne de cette immonde mise à mort.
- Mais ils oublient que la guillotine chez nous aussi fonctionne encore.
- Champs révolutionnaires, champs révolutionnaires.
- Mais en attendant, écoutez, c'était hier soir, Karine Duc et José Pérez qui avaient refusé de quitter les lieux, qui avaient refusé de quitter la préfecture et qui ont été escortés par les forces de l'ordre, sans incident, hier soir.
- Mais écoutez quand même leur réaction.
- On ne nous a pas répondu au début de l'année.
- On ne nous répondra pas maintenant, on ne nous répondra pas demain.
- C'est tout. Voilà, c'est tout. C'est tout ce qui se passe.
- Ça veut dire que vous pouvez crever. C'est ça que ça veut dire.
- Mais on ne va pas crever. On ne va pas crever.
- Parce qu'on va se battre. Parce qu'on sait se battre.
- Et on va mentir.
- Alors voilà.
- On va crever, on ne va pas crever.
- Telle est la question. Et oui, on en est là.
- Telle est la question.
- Bonjour Véronique Leflocq.
- Bonjour.
- Bonjour, vous êtes présidente de la coordination rurale.
- Alors où en est-on aujourd'hui ? Parce qu'on entend effectivement deux sons différents.
- Vous, la coordination rurale, vous continuez le combat et vous dites on va aller en tout cas loin, on ne va pas s'arrêter comme ça.
- Et d'autres, notamment l'alliance majoritaire FNSEH Jeunes agriculteurs, dit nous on ne veut pas provoquer les blocages, on ne veut pas ennuyer les français.
- Et on a seule une première victoire avec ce vote attendu sur le Mercosur dans quelques jours.
- Comment vous réagissez vous ? Eh bien écoutez, moi j'ai toujours écouté le terrain.
- Le terrain dit que ce n'est toujours pas supportable.
- Rien n'a changé entre hier et aujourd'hui.
- Nous n'avons rien obtenu.
- Nous ce que nous voulons c'est vraiment pouvoir produire comme les autres.
- et puis vivre de notre métier.
- Nous devons gagner notre vie.
- Nous ne devons pas être mis en concurrence avec, justement, des produits qu'on ne souhaite pas chez nous.
- Soit on veut de nous et de nos produits, soit on ne veut pas de nous.
- Mais nous, justement, on est là dans l'intérêt de tous.
- Pour nous, ce n'est pas seulement égoïste, c'est pour nous et c'est pour le consommateur.
- C'est pour l'avenir du pays.
- Ça s'inscrit dans la souveraineté.
- C'est la logique du ministère de l'Agriculture.
- Mais ce n'est pas ce qui se transpire à partir de ces bureaux parisiens et européens.
- Vous avez entendu, Karine, vous avez entendu ces cris de détresse.
- Et on devrait leur dire de rentrer chez eux.
- Vous savez que l'hiver dernier, quand ça a démarré sur l'A64, quand un président de la FDSEA a dit à tout le monde sur le terrain « rentrez chez vous », et c'est là que tout a explosé.
- Là, on part sur la même chose.
- Dire à nos collègues, de rentrer chez soi,...
Transcription générée par IA