Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio André Bercoff. Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- L'hymne national syrien, en tout cas c'était l'hymne national syrien, effectivement, avec le nouveau régime qui s'installe.
- Le Front de Libération du Cham, en fait c'est Damas, mais en fait c'est beaucoup plus vaste que Damas, qui vient de s'installer.
- Vous savez que le régime s'est effondré comme un château de cartes. On ne sait pas si Assad est à Moscou.
- Moscou n'a pas confirmé ni affirmé. On pensait que l'avion avait été abattu, mais on pense que Assad est vivant.
- Enfin, toujours est-il que l'armée syrienne, ça a été une défaite.
- Des bandades, et effectivement, on pose la question, est-ce qu'on va retrouver Daesh, Al-Qaïda sous de nouveaux noms ? Que vont devenir les minorités, etc.
- Alors Charles Gave, juste un moment avant de poser la question à Patrice Franceschi.
- Je viens d'apprendre, je ne savais pas que vous étiez né à Alep, et que votre père était gouverneur des Alaouites.
- Votre grand-père.
- Mon grand-père était gouverneur des Alaouites pendant le mandat français.
- Et mon père faisait partie des... qui avait réussi à séduire la fille du gouverneur, ce qui était quand même bien.
- Un jeune officier, vous savez, à un moment, les Anglais sont rentrés en Syrie, parce que les troupes françaises étaient en train de livrer la Syrie aux Allemands.
- C'était le général Dentz, je crois.
- Et donc, De Gaulle a donné l'ordre aux officiers français de rester, pour maintenir le mandat.
- Et Pétain a donné l'ordre aux officiers français de rentrer.
- Il y en avait 500, officiers français à Syrie à l'époque.
- Il y en a 488 qui sont partis, et 12 qui sont restés sous le commandement de mon père.
- Donc vous voyez, c'était pour vous dire que...
- Les résistants ne sont jamais très nombreux.
- Et mon père a été condamné à mort, d'ailleurs, par un tribunal militaire, qui était à Montpellier.
- Et je crois qu'il était sous le... celui qui était le patron du tribunal, c'était le général de l'âtre de Tassigny.
- Qui était en 41, qui n'avait pas encore découvert qu'il était gaulliste, quoi.
- Et donc, ça arrive, ça arrive.
- Il y a eu beaucoup de résistants en 45.
- Et donc, voilà, c'est que...
- Et vous êtes né à Alep.
- Je suis né à Alep, et j'ai toujours suivi ma soeur avec qui au Liban pendant des années.
- Et j'ai toujours été fasciné par le Moyen-Orient d'autrefois, parce que c'était un pays où il y avait des civilisations...
- Tout le monde était passé en Syrie, tout le monde, dans l'histoire.
- Donc il y avait des chrétiens, il y avait des musulmans, il y avait les maronnites, il y avait les arméniens, il y avait les...
- Il y a toute une série de gens.
- Ils s'entendaient assez bien.
- De temps en temps, il y avait des pétés, ça partait mal.
- Et à ce moment-là, les Turcs agissaient avec leur subtilité habituelle.
- Ils massacraient tout le monde...
Transcription générée par IA