Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Les carottes sont cuites. Les carottes sont cuites. » Sud Radio Bercov dans tous ses états.
- « Les cyclones, les cyclones. Comme si Mayotte n'avait pas territoire français, je le rappelle, n'avait pas assez de problèmes.
- Terrifiant, le cyclone, effectivement, qui vient de frapper Mayotte et qui a fait, paraît-il, peut-être des milliers de morts.
- Centres hospitaliers très endommagés, centres médicaux sont inopérants.
- La course contre la monte est engagée. Effectivement, des secours sont attendus aujourd'hui.
- Pour venir en tête aux sinistrés, c'est...
- C'est... Que voulez-vous dire sur les mots ? Mais justement, on va en parler avec quelqu'un qui habite là-bas, qui va nous faire, effectivement, l'état des lieux, l'état de la situation.
- Encore une fois, vraiment, Mayotte déjà frappée, déjà frappée par la violence, la sécurité, les problèmes d'immigration, etc., etc.
- Le cyclone Chido, Kido, je ne sais pas.
- Encore frappée.
- Merci, Michaela Claudie, d'être là.
- Mais auparavant, je voudrais vous faire juste écouter l'introduction de François Bayrou hier, en présence de Bruno Retailleau, qui est parti, effectivement, aujourd'hui pour Mayotte, le ministre de l'Intérieur.
- Et voici ce que disait, visiblement bouleversé, François Bayrou.
- Réunion de crise sur la situation de Mayotte, situation qui croise plusieurs facteurs de risque, immédiats et de moyen terme.
- Tout le monde a bien compris ce qui se passait.
- Un cyclone d'une violence immédiate.
- Inattendu.
- Des vents à plus de 200 km heure.
- Des équipements publics très endommagés ou détruits.
- À la préfecture, à l'hôpital, à l'aéroport, rendant impossible un très grand nombre de liaisons aériennes.
- Et des risques très graves, très violents, encourus pour les habitations et aussi pour les habitations précaires, bidonvilles, notamment occupées par les irréguliers.
- Je vais laisser le ministre de l'Intérieur répondre.
- Question, si vous voulez bien.
- Qu'est-ce qui s'est passé, là ? On ne sait pas.
- En tout cas, il n'était visiblement pas à son aise.
- Est-ce qu'il y avait un problème avec...
- Et ce qui est assez frappant, parce qu'on le voit sur les images, là, on est à la radio, c'est qu'il est là et il s'en va.
- Et il s'en va très brusquement, François Bayrou, et il laisse Bruno Rotailleau, qui, visiblement, est très étonné, et il le laisse parler.
- Alors voilà, bon, ça, c'est l'anecdote.
- La réalité, c'est pas ça, hein. C'est tout ce qui se passe.
- Les médecins, les infirmiers et les soignants de la réserve sanitaire partiront très rapidement pour renforcer les équipes médicales.
- Ils sont déjà partis.
- Voilà, les ministres sont des missionnaires.
- Vous savez, que ce soit Bruno Rotailleau ou, effectivement, Geneviève Dariussec, la ministre des Missionnaires de la Santé.
- Mais tout le monde se mobilise, c'est normal.
- Un point aérien maritime a été organisé depuis l'île de la Réunion.
- C'est un point de réunion.
- Le territoire français est distant de 1400 kilomètres à vol d'oiseaux.
- Envoyer du matériel de secours, etc.
- Et oui, c'est loin.
- La faim, la faim, la faim, les blessés, les sinistrés.
- Pas d'eau,...
Transcription générée par IA