Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Oui, vous avez reconnu pour tous ceux qui ont vu les films Fast and Furious, rapide et furieux.
- Eh bien oui, la bagnole, la bagnole, la bagnole, la bagnole.
- Vous imaginez, c'est la conquête, la plus noble conquête de l'homme après le cheval.
- Eh bien c'est fini, c'est fini.
- Attention, pour encourager l'évolution vers une mobilité durable et limiter la pollution dans les centres-villes, la loi Climat et Résilience promeut les zones à faible émission.
- Je me suis toujours demandé ce que voulaient dire ces zones à faible émission.
- Émission de quoi ? Émission de conneries ? Émission de bêtises ? Émission de quoi ? Non, non, non, alors effectivement, voilà.
- Il faut dire exactement les vignettes critères.
- Le conducteur doit poser sur son pare-brise le numéro 5 correspondant aux véhicules les plus polluants, le numéro 1 au moins polluant, et je termine là-dessus avant de donner la parole à Alexandre Jardin.
- Ce sont environ 500 000 personnes qui sont concernées à l'île de France.
- À l'échelle de l'île de France, ce sont près de 1,8 million de véhicules qui seront concernés.
- Mais Alexandre Jardin, à l'époque, à l'échelle française, ça fait combien de gens qui sont touchés ? 9 millions.
- 9 millions.
- C'est-à-dire que si vous n'avez pas de voiture, si vous avez une voiture qui ne correspond pas à ces critères-là, alors quoi, vous êtes interdit de séjour ? En fait, ce qui est en train de se passer, j'ai mis un petit temps avant de le réaliser.
- Comme tous les Français, on est un peu lent à l'allumage.
- J'étais assez déprimé au mois de décembre.
- J'avais fini un livre et je me disais, un roman, et je me disais, tiens, je ne vais pas le publier de mon vivant.
- Je vais...
- Ça sera une publication posthume parce que je ne peux pas être compris par cette époque.
- Et j'étais...
- Avant de prendre la décision, finalement, de le publier bientôt.
- C'est bien.
- J'en étais là.
- Et puis, le 31 décembre, il m'arrive un truc.
- Je vais à la boulangerie dans mon village, dans l'Aude.
- Et il y avait un type très énervé.
- Et je comprends qu'à partir du lendemain, il ne peut plus aller récupérer ses enfants parce qu'il n'a pas le bon véhicule.
- Il n'a pas la bonne vignette.
- Et il a divorcé.
- Les enfants sont à la garde de la mer, dans une ville où il faut avoir une vignette.
- Et quelqu'un lui dit, mais non, ce n'est pas valable le week-end.
- Il dit, oui, mais moi, j'ai un jugement.
- Donc, je dois récupérer le vendredi.
- Et puis, tout à coup, il y a un autre qui dit, oui, mais moi, je connais un passage où on peut rentrer en douce et il n'y aura pas d'appareil photo.
- Et là, je me dis, on est en 42.
- Avec des types qui, honnêtes, qui veulent s'occuper de leurs enfants...
Transcription générée par IA