Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio André Bercoff. Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- « Ma liberté, c'est toi qui m'as aidé à larguer les hommes pour aller n'importe où, pour aller jusqu'au bout des chemins de fortune. » Oui, c'est bien Moustaki, ma liberté, ma liberté. Enfin écoutez, il faut canaliser la liberté. La liberté, c'est pas du tout de faire n'importe quoi.
- Et on le voit en ce moment, et on le voit comment, avec cette polémique pratiquement mondiale aujourd'hui, entre X notamment, Twitter, depuis qu'un certain Elon Musk l'a racheté, et pratiquement la quasi-totalité de la classe politique, en tout cas peut-être pas la quasi-totalité, mais énormément de gens qui ne supportent plus, qui ne supportent plus ce qui se passe, comme si Elon Musk, et on parle d'interférences, on parle d'ingérences, on parle de scandaleuses, effectivement, interventions sur des élections, que ce soit en Angleterre ou en Allemagne, etc., et que, mais comment, comment on ose faire ça ? Comme si, comme si, c'est ça qui est très drôle quand même.
- Comme si les interférences politiques d'un pays à l'autre n'avaient jamais eu lieu.
- Écoutez, franchement, et quand même, on aurait envie d'en rire, de peur d'être obligé d'en pleurer.
- Alors, évidemment, on sait que le premier qui a dégainé chez nous, c'est l'ancien commissaire européen Thierry Breton.
- Et Thierry Breton continue aujourd'hui à, effectivement, ferrailler uniquement sur Elon Musk.
- D'ailleurs, c'est très intéressant, et X, écoutez-le.
- Je suis certain que, précisément, on va prendre toutes les mesures pour s'assurer qu'il respecte la loi.
- Et s'il ne la respecte pas, il y a des amendes. Et si jamais il continue à ne pas respecter, il y a également dans la loi la possibilité d'interdiction.
- Donc on est maintenant équipé. Il faut faire appliquer cette loi pour protéger nos démocraties en Europe.
- Voilà. Protéger la démocratie en l'interdisant, c'est évidemment une manière extrêmement forte de protéger la démocratie, puisque, apparemment, un réseau social, ce serait vraiment une dictature, quoi.
- C'est presque la Russie de Poutine ou la Chine Xi Jinping, en passant par Pol Pot de sinistre mémoire et autres.
- Mais ça ne s'arrête pas là. La présidente de l'Assemblée nationale, elle aussi, fait montre et fait preuve d'une inquiétude renforcée.
- Et voici ce que dit Yael Braun-Pivet. Écoutez.
- Alors moi, j'ai choisi...
- J'ai choisi une photo de Mark Zuckerberg qui a annoncé qu'il mettait fin à une certaine modération et au fast-checking sur Facebook et à la modération.
- Je trouve ça extrêmement inquiétant quand on sait l'importance que prennent aujourd'hui les réseaux sociaux, quels qu'ils soient, dans le débat public, l'influence qu'ils peuvent avoir sur la fabrique des opinions publiques, qu'il y ait cette libéralisation complétement...
- Oui.
- ...qu'il y ait cette libéralisation complétement folle sur ces réseaux et particulièrement inquiétante, inquiétante pour nos démocraties en elles-mêmes.
- Et donc on sait que l'Europe est extrêmement vigilante, que nous avons adopté un certain nombre de législations et que ces décisions, pour le moment, ne...
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