Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio André Bercoff. Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Le fric c'est chic. Et oui, le fric c'est chic. Et on le voit.
- Alors quelque chose d'assez, je dirais pas extraordinaire, mais d'assez aussi parlant comme est parlant les incendies de Los Angeles, c'est un rapport.
- C'est un rapport dont on n'a pas beaucoup parlé et puis là maintenant ça commence à faire beaucoup de bruit.
- C'est un rapport de 80 pages qui a été publié sur le site de l'Assemblée Nationale le 17 décembre dernier.
- Vous voyez, il y a moins d'un mois. Il contient des informations inédites sur quoi ? Sur l'institution des institutions, le Conseil Constitutionnel.
- Le Conseil Constitutionnel, je vous le rappelle, est là pour défendre la Constitution.
- Et quoi de plus important que de défendre le texte fondamental de la Vème République et d'ailleurs des républiques précédentes.
- Alors ça a été réalisé par Marianne Maximi, députée LFI, rapporteur spécial des crédits pouvoirs publics, qui détaille les fonds affectés aux grandes institutions de la République dans le budget 2025.
- Alors attention, ce budget a été...
- Rejeté par l'Assemblée mais à nouveau examiné par le Sénat bientôt à partir du 15 janvier.
- Alors c'est tout le budget de l'Assemblée Nationale, le Sénat, l'Élysée et le Conseil Constitutionnel.
- Je rappelle rapidement, pour ne pas vous avouer trop de chiffres, le budget global 2025 était fixé à 1,13 milliard d'euros.
- L'Assemblée Nationale recevait 600 millions, le Sénat 353 millions, et le Conseil Constitutionnel 17 millions.
- Mais alors ce qui est intéressant en sujet de Conseil Constitutionnel, je rappelle présidé par Laurent Fabius, et c'est effectivement les dépenses.
- Comment ça s'articule ? Et là, le premier poste de dépense de l'institution du Palais Royal porte sur les charges du personnel.
- 9,8 millions d'euros prévus en 2025, dont 2,16 millions pour les neuf sages, dont Fabius, Alain Juppé, Jacques Mézard, Jeanne Guigouin.
- Et rémunération assez opaque, dit Marianne Maximi.
- Pourquoi ? Elle souligne que les sages perçoivent dans la pratique environ 15 000 euros bruts par mois.
- Très bien.
- Ce qui ne respecte pas les règles de rémunération fixées par le législateur organique.
- C'est-à-dire qu'en fait, ce revenu n'aurait aucune base légale.
- Et parce qu'il y a une différence de près de 1 500 euros par personne, par sage, que prévoient leurs donances organiques, ce qu'il prévoit est la réalité rémunération.
- Alors pourquoi ? C'est très intéressant.
- Et ça vous intéresse, hein, Conseil constitutionnel ? Par une lettre de mars 2001, voyez, il y a déjà 24 ans presque, le secrétaire d'État au budget, à l'époque Florence Parly, eh bien le Conseil a pu augmenter la rémunération des sages afin de compenser la fin d'un étonnant avantage fiscal dont ils bénéficiaient.
- Et un jour, il faudra consacrer 10 émissions aux avantages fiscaux, dont un certain nombre de princes qui nous gouvernent bénéficient.
- C'est-à-dire qu'une partie de leur indemnité était exonérée d'impôts.
- Alors pour mettre fin à cette situation émuesque, une députée socialiste...
Transcription générée par IA