Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Si par hasard, sur le pont des Arts, tu croises le vent, le vent fripon, prudence prend garde à ton jupon.
- Si par hasard, sur le pont des Arts...
- Le vent fripon, hein, Georges Brassens, le vent fripon.
- Mais quel est ce vent, effectivement, qui agite la cour des comptes ? Alors, en quelques mots justes, il dit attention à une précipitation d'une finalisation de l'investissement dans les réacteurs EPR2.
- Vous savez, c'est un réacteur, un nouveau réacteur nucléaire.
- Ah, c'est encore flou, l'absence de devis finalisés entre EDF et l'État, risques financiers, rentabilité prévisionnelle du programme.
- EPR2 reste à ce stade inconnu, dit la cour des comptes dans les propos rapportés par les échos.
- Et la cour recommande de différer.
- La décision finale d'investissement jusqu'à une meilleure clarification du financement et des goûts professionnels.
- Voilà, alors on dit, on ne sait pas les estimations.
- C'était basé à 64,4 milliards d'euros, pardon, et ce serait près de 80 milliards d'euros.
- Donc, Moscovici, premier président des comptes, a précisé lors d'une conférence de presse que ça pourrait excéder les 100 milliards d'euros.
- Alors, Fabien Bouglet, on vous a reçu, on vous reçoit toujours avec plaisir.
- Vous avez parlé de la transition énergétique.
- Vous avez été l'un des premiers à parler des éoliennes et de ce que ça veut dire pour l'intermittence du spectacle.
- C'est le cas de le dire.
- Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ? Pourquoi la cour des comptes se met vent debout contre ces nouveaux réacteurs ? Je vais dire très clairement que le rapport de la cour des comptes est sur la forme, sur la forme, un acte de guerre contre la souveraineté énergétique française.
- Carrément.
- C'est extrêmement grave, les déclarations qu'ont faites la cour des comptes.
- Pourquoi ? Tout d'abord, parce qu'André Bercoff, nous sommes au moment où la France est en train de mettre au réseau Flamanville 3, le réacteur de nouvelle génération, le plus puissant, le plus puissant dans le monde, le plus puissant dans le monde, André Bercoff.
- Celui qui montre l'excellence, l'excellence de notre filière.
- Notre filière nucléaire.
- Et la cour des comptes n'attend pas un moment calme pour diffuser un rapport qui dénigre notre filière nucléaire.
- Elle le fait au moment où la France montre son excellence dans le monde auprès de futurs potentiels clients.
- Oui, investisseurs.
- Investisseurs.
- Et c'est là où il faut comprendre qu'au-delà des éléments de fond, au-delà du fait qu'au sein de la cour des comptes, il y a des personnes, évidemment, de qualité.
- Bien sûr.
- Eh bien, ce rapport est une trahison.
- Ce rapport est un coup de couteau dans le dos de la filière nucléaire française.
- Et je pèse mes mots.
- Et j'ai suffisamment d'éléments sur la cour des comptes pour pouvoir dire que malheureusement, la cour des comptes est gangrénée, gangrénée par les antinucléaires pro-éoliens.
- Et ce rapport n'est que la conséquence de cette infiltration d'institutions publiques...
Transcription générée par IA