Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Mais l'Amérique, l'Amérique, je veux la voir et je l'aurai.
- Ben oui, je dis ça, je sais, je veux la voir et je l'aurai.
- En attendant, effectivement, on l'a, on voit ce qui se passe en ce moment depuis le 20 janvier et même avant, d'ailleurs, et même avant.
- Et alors, justement, qu'est-ce qui se passe ? Et on ne va pas énumérer, si on a déjà parlé, la liste, parce qu'il y en a 200 décrets déjà en 48 heures signés par Donald Trump.
- Et puis toutes les déclarations qu'il y a.
- Mais qu'est-ce qui se passe par rapport à la France ? Et on est tous en train de se dire, mais que c'est incroyable, il a fait en un jour ce que font qui en quatre ans, Biden notamment.
- Alors, Georges Fenech, merci d'être là.
- Vous êtes ancien député.
- Ancien magistrat.
- Et on va parler avec vous, justement, de ce point de vue, à la fois légal et ce qu'on peut faire.
- Quelle est la marge de manœuvre aujourd'hui ? Quel que soit le président, quel que soit dans la Ve République et dans la Constitution de la Ve République, est-ce qu'un président peut avoir aujourd'hui en France la marge de manœuvre, même si elle n'est pas complète, qu'a pu avoir Donald Trump en proclamant ce qu'il y a ? On va en parler.
- Et puis, bonjour Stéphane Bureau.
- Bonjour André.
- Bonjour Georges.
- Bonjour.
- Vous travaillez, vous êtes spécialiste d'affaires américaines pour BFN TV.
- Et puis, vous avez votre contact, votre podcast.
- Mon podcast.
- Voilà.
- Georges Fenech, alors, au fond, quand vous regardez ça, quand le magistrat que vous avez été, quand le député que vous avez été, enfin, et l'homme de médias que vous êtes, qu'est-ce que ça vous inspire de notre côté à nous ? Alors, au risque de vous surprendre, je voudrais rappeler que le président de la République française, de mon point de vue, a plus de pouvoir que le président.
- Le président des États-Unis.
- Ah bon, carrément ? Eh oui.
- Parce qu'on s'est inspiré de la Constitution américaine dans la mesure où on élit maintenant, depuis le général de Gaulle, depuis 1962, le président de la République au suffrage universel direct.
- Mais on a conservé des éléments très importants du régime parlementaire, puisque le président français peut dissoudre l'Assemblée nationale, le président des États-Unis ne peut pas dissoudre le Congrès.
- Mais non.
- Donc, il a effectivement plus de pouvoir, voyez-vous.
- Alors, on a assisté à cette scène fascinante d'un président des États-Unis voulant régler tous les problèmes d'un coup de baguette magique par des décrets.
- En 24 heures, on règle tous les problèmes.
- J'ai été élu pour ça.
- Je vais le faire.
- Chapeau.
- Très bien, ça donne une direction, une volonté et tout.
- En tout cas, il parle de son programme, il essaie d'appliquer son programme.
- Mais en fait, il n'a fait que s'inspirer...
Transcription générée par IA