Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bien sûr, André Bercoff.
- Sud Radio, André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Et oui, ça c'était pour Stéphanie de Monaco, c'était l'amour.
- Mais alors, pour Nicolas Vidal, c'est pas du tout l'amour, la tempête qui vient.
- La tempête qui vient, vous l'avez publié Nicolas Vidal, je rappelle que vous êtes le fondateur et le directeur et le patron de Pouche Média.
- Pouche Média qui est une plateforme qu'il faut écouter, une chaîne qu'il faut écouter.
- Ça fait partie de ces chaînes qui apportent quelque chose de neuf, de dissident, qui fait partie des chemins de traverse.
- Vous savez, il faut tout écouter pour avoir question à tout.
- Donc, pourquoi ce livre ? Alors, effectivement, vous dites, voilà, ça y est, le peuple face à l'oligarchie, on le sait.
- Vous donnez à nouveau, vous poussez un cri dans ce petit livre.
- Bien écrit par ailleurs, c'est un bon cri écrit.
- Mais vous croyez qu'on peut encore dire ça ? Parce qu'on a l'impression en même temps, Nicolas Vidal, que oui, certes, tout le monde se plaint, tout le monde dit que ça va pas, tout le monde dit qu'on en a assez, tout le monde ras-le-bol, etc.
- Mais que ça ne bouge pas tellement et on a l'impression un peu d'une espèce de résignation plus ou moins cynique et plus ou moins désespérée.
- Et vous, vous dites, non, non, c'est pas le cas.
- Oui, bonjour André Bercoff, merci de votre invitation.
- Eh bien, effectivement, on pourrait penser, quand on voit l'État de la France, qu'il y a une cartographie de la colère qui est encore très, très compliquée à appréhender.
- Mais j'ai envie de vous dire, au vu de l'État du pays, Charles Gave en parlait tout à l'heure, il vous en parlait très souvent sur cette antenne.
- Je veux dire, à un moment donné, on parle de qui ? On parle des autruches et des tubes digestifs, on parle des Français qui, manifestement, ne veulent pas voir ce qui se passe.
- On parle, vous savez, de ces petits marquis de leur propre existence, ceux qui pensent que, finalement, la vie ne va pas beaucoup changer, qu'hier, qu'aujourd'hui, ça ne sera pas pareil qu'hier, et qu'après-demain, ça ne sera pas pareil qu'aujourd'hui.
- En fait, moi, je pense concrètement qu'il y a déjà une partie des Français qui ont bien compris, on le voit en permanence quand on se déplace dans notre beau pays, enfin, notre beau pays qui est de moins en moins beau, malheureusement, mais il y a quand même une partie de la population qui a compris, concrètement, ce qui est en train de se passer.
- Mais surtout, ces autruches et tubes digestifs, ils ne vont plus avoir le choix.
- Ils ne vont plus avoir le choix.
- Pourquoi ? Parce qu'ils vont comprendre qu'ils sont, je le disais, les petits marquis de leur existence et qu'ils font affaire dans leur petit coin d'univers, quand ils vont se rendre compte...
-...
Transcription générée par IA