Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Mon petit loup, mon petit loup, mon petit loup, mon petit loup, il a plus gros soins à perdre.
- Mon petit loup, mon petit loup, mon petit loup, il est à l'hiver.
- Mon petit loup, mon petit loup, Sofiane, oui, mon petit loup.
- Mais quand les loups deviennent effectivement sanglants et quand ils dévorent, il se passe des choses...
- Maud Coffler, vous avez effectivement enquêté, vous avez regardé ce qui s'est passé avec le jeune Elias.
- Rappelez-nous ce qui s'est passé, il n'y a pas si longtemps.
- Oui, Elias, c'était un jeune garçon de 14 ans qui a été tué à Paris dans le 14e arrondissement le 25 janvier dernier, donc c'est récent.
- On nous avait raconté qu'il avait été poignardé à la sortie d'un entraînement de foot après avoir refusé de se soumettre à un racket, de donner son téléphone aux deux agresseurs de 16 et 17 ans, déjà connus de la justice.
- Je vous épargne les détails sur leur profil.
- En revanche, ces deux-là avaient interdiction de se voir et devaient comparaître en juin 2025 pour vol avec violence.
- Alors comme la justice est bien faite, cette interdiction d'entrer en contact l'un avec l'autre ne les a pas empêchés de se donner rendez-vous pour tuer.
- Donc le racket et le couteau, c'était la version officielle authentifiée par l'AFP.
- Sauf que mercredi dernier, les parents d'Elias ont diffusé un communiqué qui remet en cause les informations livrées à la presse.
- On y apprend que leur fils n'a pas été tué.
- Tué à coups de couteau, comme cela avait été relié, mais à coups de machette.
- Une machette de 40 centimètres.
- Cette information a une double importance.
- D'abord parce que la nature de cette agression n'est fondamentalement plus la même.
- Elias avait, selon ses parents, bien remis son téléphone au meurtrier avant d'être tué.
- Ce qui révèle la sauvagerie pure de ce crime, la volonté de tuer.
- Même si l'auteur de ce drame nie avoir voulu tuer Elias, précisant qu'il voulait seulement déchirer son manteau.
- Avec une lame de 40 centimètres, bien sûr.
- Entrée sous l'épaule jusqu'à la horte.
- Une sauvagerie.
- Encore plus loin, puisque les agresseurs auraient demandé, selon des témoins, le code du téléphone à Elias, qui se vidait donc déjà de son sang à leurs pieds.
- Ce récit est tellement barbare qu'on peine à y croire, mais l'information n'a pas été démentie à ce jour.
- Et on imagine mal les parents d'Elias et les avocats de ces derniers mentir sur les circonstances de ce crime.
- Et on en vient à l'autre information sous-jacente, et sans doute la plus grave, c'est que de toute évidence, on ne voulait pas que ça se sache, l'histoire de la machette.
- Et une fois n'est pas coutume, le 12 février, l'AFP a communiqué sur cette lettre diffusée par les parents d'Elias, sans évoquer la machette, réaffirmant qu'Elias avait été poignardé.
- Manque de respect, de...
Transcription générée par IA