Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Et voilà, les russes, Kalinka, Kalinka, Kalinka, Maya, et puis évidemment le boss, Bruce Springsteen, born in the USA.
- Pourquoi ? Parce que, comme je vous ai dit, il n'y a que le born in the USA à parler avec le danseur de Kalinka.
- Je viens d'avoir, dit Vladimir Poutine, commencé à son téléphonique longue et très productive avec le président russe.
- Ils ont discuté de l'Ukraine, du Moyen-Orient, de l'énergie, de l'intelligence artificielle, de la puissance du dollar et d'autres sujets.
- Ils ont pris une heure.
- Une heure et demie, je comprends.
- Nous avons tous deux réfléchi à la grande histoire de nos nations et au fait que nous avons combattu ensemble avec tant de succès pendant la Seconde Guerre mondiale, en nous rappelant que la Russie a perdu des dizaines de millions de personnes et que nous avons perdu autant.
- Nous avons chacun parlé des points forts, etc., etc.
- Nous avons convenu que nos équipes respectives entameraient immédiatement des négociations et nous commencerons par appeler le président Zelensky.
- Je vais d'ailleurs, je vais l'appeler immédiatement D. Trump.
- Et voilà, j'ai demandé à Marco Rubio, secrétaire d'État.
- Directeur de la CIA à Tlif, conseiller de la sécurité, etc.
- Voilà.
- Des millions de personnes sont mortes dans une guerre qui n'aurait pas eu lieu si j'avais été président.
- Évidemment, il ne s'oublie pas Donald Trump.
- Mais elle a eu lieu, donc elle doit prendre fin, etc.
- Alors, ah ! Alors, grand, grand, grand bouleversement dans les chanceries.
- Ça accélère quelque chose, c'est clair.
- Ça fait bouger vraiment, encore une fois, les lignes de force.
- Et de façon tout à fait spectaculaire, il faut le bien dire, ce qu'on appelle les plaques.
- Les plaques tectoniques, en langage, en langage évident, courant.
- Et surtout, et surtout, ce qu'on a remarqué, c'est qu'évidemment, ça se passe entre qui ? Évidemment, la Russie et l'Amérique.
- Et le Conseil de l'Europe a protesté en disant, oui, il y a eu une déclaration tout à fait magnifique, en disant, écoutez, on exige d'être présent à la table des négociations ce matin.
- D'ailleurs, on doit être là, on doit être là.
- Mais ce raton-là, c'est la question.
- C'est la question que l'on peut poser, notamment à Caroline Galacteros.
- Elle est géopolitologue, on l'a reçue toujours avec plaisir, ici, à cette émission à Sud Radio.
- Elle est présidente du think-tank Géopragma.
- Bonjour, Caroline Galacteros.
- Bonjour, André. Comment allez-vous ? Eh bien, écoutez, je vais, comme quelqu'un qui assiste depuis trois semaines à ce tsunami incroyable de révélations, de fêtes, de corruption, de transferts de dizaines de milliards de dollars à je ne sais qui, je ne sais quoi.
- Enfin, voilà.
- Je pense que vous êtes aussi comme moi, on assiste quand même à quelque chose d'assez inédit.
- C'est le moins que l'on puisse dire, Caroline.
- Ben, écoutez, oui, mais moi, je ne dirais pas que ça me surprend, puisque je...
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