Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio André Bercoff. Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Allô maman Bobo, maman comment tu m'as fait, je suis pas beau. Allô maman Bobo.
- Ben oui écoutez, y'en a qui se plaignent, allô maman Bobo, disait Alain Souchon, mais là c'est quoi ? On ne peut plus supporter tout ça, on va faire la guerre, allô Ukraine Bobo, allô Trump Bobo, les gens s'enflamment, ça devient de plus en plus fort, on a vu ce qu'a dit Ursula von der Leyen, nous devons urgentement réarmer l'Europe, écoutez d'ailleurs ce que dit Ursula von der Leyen sur ce qu'il faut faire là tout de suite, écoutez.
- Ursula von der Leyen s'exprime, il s'agit également de protéger les systèmes énergétiques, les infrastructures énergétiques, d'assurer que c'est...
- Un pays durable, durablement sécure, nous devons urgentement aussi réarmer l'Europe, et pour ce faire je vais présenter un plan exhaustif de réarmement de l'Europe, le 6 mars.
- Voilà, je vais présenter un plan exhaustif, extrêmement fort de réarmement le 6 mars, et en même temps Emmanuel Macron propose une trêve d'un mois, Keir Starmer n'est pas d'accord, Vincenzo Soffo, bonjour, merci d'être avec nous, vous êtes ancien député européen italien, bien sûr, notamment des Fratelli d'Italia, appartient c'est le groupe de Giorgia Meloni, d'ailleurs c'est bien ça, qu'est-ce qui s'allure, justement du point de vue Europe, on a vu ça, tout se passe pratiquement en même temps dans les 48 états, qu'est-ce que cette réaction européenne, elle vous inspire quoi ? Européenne, en tout cas une partie de l'Europe.
- C'est une réaction qui est quand même dramatique, c'est-à-dire que l'impression qu'on a, c'est pas même une impression, c'est la réalité malheureusement, c'est qu'en fait l'Europe, elle s'est réveillée d'un coup, d'un long sommeil, et s'est rendue compte qu'on est écarté par toutes les dynamiques et les affaires internationales.
- Et là, tout le monde s'agite, la France surtout, pour essayer de dire, on est là, on veut être là, on veut avoir un rôle.
- Sauf que, moi je veux bien, par exemple, j'écoute avec intérêt, les déclarations de Madame von der Leyen, sur le fait qu'il faut réarmer l'Europe, qu'il faut se donner une autonomie stratégique, qu'il faut se donner un rôle, même indépendant aussi, ou autonome par rapport aux Etats-Unis.
- Très bien, mais le problème c'est que si on veut faire de la politique de façon réelle, et pas seulement avec des déclarations, on ne peut pas faire dans deux mois ce qu'on n'a pas fait pendant 70 ans.
- En fait, le problème du...
- Réarmer et se doter d'une autonomie stratégique de la part de l'Union Européenne, c'est un problème qu'on aurait dû se poser tout de suite.
- Et il y a un autre problème, parce que le vrai sujet, ce n'est pas d'avoir une armée européenne.
- Le problème, c'est qu'on va se réarmer, d'accord, moi je suis d'accord.
- Parce qu'en fait, il n'y a pas de souveraineté s'il n'y a pas de possibilité de se défendre.
- Mais pour faire quoi ? Le problème, c'est pour faire quoi ? C'est ça, l'armée européenne, l'armée en général, ce n'est pas un objectif, c'est un utile.
- C'est un utile qu'on utilise, justement, pour un objectif, pour une mission.
- Mais c'est quoi l'objectif et c'est quoi la mission de l'Union Européenne, aujourd'hui, géopolitiquement ? On n'a pas de mission géopolitique.
- L'Union Européenne, c'est un sujet, ça a toujours été développé comme un sujet économique, bureaucratique, administratif, mais sans aucune vision commune géopolitique.
- Même les rapports et les conflits qu'il y a aussi diplomatiques entre l'Italie et la France depuis des années, c'est exactement l'épreuve qu'on a ces problèmes d'identité, ces problèmes d'émission, et jusqu'à quand on ne va pas trouver une solution à ça ? Je ne vois pas comment on peut arriver à développer cette force militaire et géopolitique.
- Alors, Vincenzo Soffo, vous avez dit, hors antenne, c'était intéressant, vous avez dit, oui, j'ai écouté le clash Trump-Zelensky, j'ai pensé à Mélanie et à Macron.
- Oui, parce qu'en fait, ce qui m'étonne, c'est que tous ceux qui ont la parole sont les plus européistes, après, dans les faits, ce sont ceux qui sont les moins européistes et donc...
Transcription générée par IA