Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Et ben voilà, c'était pour entraîner les piou-piou, j'allais dire, les soldats de 39, hein, 1939.
- Flotte, petit drapeau, et bien François Bayrou, notre premier ministre, a souhaité élargir le débat sur le droit du sol à une question sensible relative à l'identité nationale et à l'immigration.
- Et dit-il, je le cite, aux trois vertus républicaines, liberté, égalité, fraternité qui fondent la nation, je suggère pour ce débat d'ajouter la laïcité et le contrat social.
- Enfin, il parle de tout ça, donc il va lancer ce...
- Ce débat au cœur des questions d'assimilation et d'insécurité.
- Bonjour Sabrina Medjebeur.
- Bonjour André Bercoff.
- Heureux de vous accueillir, vous êtes essayiste, vous êtes auteur de votre plus récent bouquin, vous en avez écrit plusieurs, Le dévoilement français aux éditions Le Lys Bleu.
- Tout à fait.
- Le dévoilement français, c'est bien ça.
- Alors, il s'agit... Alors, est-ce que vous comprenez et pourquoi que...
- Enfin, vraiment, moi, ça m'a semblé tout à fait...
- Je veux dire sidérant de dire, allez, on va encore parler de...
- Ça veut dire qu'on ne sait toujours pas aujourd'hui ce que c'est qu'être français.
- On ne sait plus.
- Alors, non seulement on ne sait plus ce qu'est être français, mais pendant 40 ans, nous avons atomisé la société française, précisément au regard du communautarisme qui s'est installé, méthodiquement organisé par nos élites.
- Nous en avons encore eu l'exemple ce matin avec le maire de Marseille, visiblement, à qui il doit une mosquée.
- C'est-à-dire que nous avons des politiques qui ont distillé un ordonnancement communautaire au sein de notre société, au sein de notre République.
- Oui, il a dit, je dois une mosquée, le maire de Marseille.
- Voilà, donc ce qui s'est passé à Marseille est très illustratif, si vous voulez, des germes du séparatisme qui ont inoculé le tissu républicain français depuis 40 ans.
- Mais cela répond évidemment à une idéologie...
- Une idéologie immigrationniste qui a été favorisée par ces élites mondialistes qu'on accuse aujourd'hui, justement, et précisément, finalement, de refaire ce qu'elle a fait ou ce qu'elle n'aurait pas dû faire depuis 40 ans, c'est-à-dire formaliser, métaboliser l'unité de la nation française.
- C'est-à-dire qu'aujourd'hui, François Bayrou, pour escamoter, bien évidemment, un débat inflammable sur le droit du sol, qui tue l'indivisibilité de la République, il ne peut pas faire à Mayotte ce qu'il peut faire.
- Enfin, il fait à Mayotte ce qu'il ne peut pas faire, exactement, sur le reste absolument de la métropole.
- Donc, pour escamoter le débat inflammable du droit du sol, il a préféré nous refaire un Sarkozybis sur l'identité nationale en nous posant cette question, qu'est-ce qu'être français ? Mais nous avons envie de lui répondre, M. Bayrou, qu'est-ce qu'être français ? Eh bien, c'est tout simple, il suffit juste de respecter nos lois, nos valeurs, et de se faire respecter, peu importe la religion qui est la nôtre, peu importe l'ethnie qui est la nôtre, nous aspirons simplement à ce que nous soyons respectés en tant que femmes sur l'ensemble du territoire français, en tant qu'hommes sur l'ensemble du territoire français.
- C'est ça la citoyenneté française, c'est une contingence qui va au-delà de la religion, au-delà de l'ethnicité, au-delà donc de l'assignation à résidence et de l'instrumentalisation idéologique et politique à des fins communautaristes, au-delà de l'assignation à résidence.
- Ou l'inverse ? Tout à fait, et effectivement, on se demande pourquoi ce que vous avez dit de façon très claire et très précise n'est pas appliqué, et qu'est-ce qui fait, à votre avis, alors on a beaucoup parlé, mais quand même, vous avez encore donné l'exemple du maire de Marseille, mais que depuis 40 ou 50 ans, des gens qui sont chargés de nous protéger, je parle des princes qui nous gouvernent ou qui nous ont gouvernés, ou qui aspirent à le faire, au contraire, divisent, alimentent, en tout cas la division, il y a évidemment des porteurs de flammes, mais il y a l'huile sur le feu, et cette huile est fournie par ces gens qui sont censés, au contraire, travailler à l'unité de la nation, qu'elle soit l'unité de la mémoire, l'unité de l'identité,...
Transcription générée par IA