Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Alors c'est très drôle, Philippe Clay c'est une, évidemment, c'est une chanson qui date de plus de 50 ans, il disait « mes universités », il parlait des universités d'avant Jussieu, d'avant Lanterre et d'avant 68.
- Mais nos universités d'aujourd'hui, 50 ans après, c'est pas Jussieu, c'est pas Lanterre, le terrain a tout à fait changé, et comment ? Alors Yann Poem, bonjour, vous êtes influenceur et vous êtes fondateur du collectif Eros, et vous êtes allé récemment, on va en parler notamment, ce qui se passe notamment à Lanterre, la célèbre université de Lanterre dont parlait Philippe Clay, et vous êtes allé, il y avait je crois un drag show à Lanterre, organisé de façon tout à fait officielle d'ailleurs, c'est ça, alors qu'est-ce qui s'est passé exactement, racontez-nous.
- Alors avec le collectif Eros, nous avons infiltré il y a quelques jours donc un show de drag queens, je vous entends me dire qu'il n'y a aucun rapport avec les enfants, parce que c'est vrai que moi de base, je fais des infiltrations en lien avec les enfants, là ce sont pour la plupart des jeunes adultes, et en fait, figurez-vous M. Bercoff, que ce show de drag queens est financé par la CVEC.
- Qu'est-ce que la CVEC ? Oui ? La CVEC c'est la contribution...
- des étudiants et de campus que chaque étudiant doivent cotiser pour la CVEC, pour tout ce qui est sanitaire, social, culturel, en gros.
- Ah d'accord.
- La CVEC sert à accompagner, à améliorer le quotidien des étudiants en leur proposant tout ça.
- Et qu'est-ce que ça a à voir avec un show ? Eh bien, alors ça ne rentre, pour nous, alors on a fait des recherches, ça ne rentre pas dans le critère de la CVEC, parce que c'est ni sanitaire et social, parce que l'OMS, je tiens à rappeler, qu'elle ne considère pas l'homosexualité et la transidentité comme...
- une maladie mentale.
- Ça n'a rien de sportif, parce que le critère sportif est clairement inexistant, et le critère culturel est plus que discutable, parce qu'on sait très bien que c'est du militantisme derrière, qui est caché.
- Ce n'est pas un spectacle anodin.
- D'accord, donc subventionné, très bien.
- Donc subventionné, donc là on a des étudiants qui vivent dans la précarité, surtout à Nanterre, qui galèrent à se loger, à se nourrir, et ils voient en fait leurs cotisations financées, un show au délire de bourgeois de Montmartre, où beaucoup aussi de...
- de personnes de confession musulmane, peuples, l'université, et je ne pense pas qu'ils soient d'accord de financer ça en vue de leur religion, par exemple.
- Oui, mais alors, on pourrait vous répondre, oui, mais enfin, c'est un divertissement, il ne faut pas s'y accorder plus d'intention que ça, c'est un divertissement, voilà, comme un autre.
- Non, ce n'est pas du pur divertissement, c'est purement un spectacle idéologique.
- D'ailleurs, une des personnes de l'organisation nous a clairement dit que on va en bouffer, je cite, on va en bouffer de la revendication.
- Donc voilà, pour moi, quand on met par exemple un sexothérapeute, parce que là, dans la vidéo d'infiltration, il y avait un stand de sexothérapeute, où la sexothérapeute disait qu'il faut lutter contre l'homme blanc, par exemple.
- Oui, carrément, d'accord.
- Il faut lutter, c'est vraiment ce qui est dit dans la vidéo.
- Elle est sexothérapeute, mais quand on lui parle de vagin, elle est horrifiée à la vue d'un vagin.
- Elle est quand même sexothérapeute.
- Sexothérapeute financée par la CVEC.
- Enfin, c'est quand même extrêmement dramatique de voir qu'il y a de la propagande LGBT dans les écoles pour quatre pèlerins aux cheveux bleus dans une salle.
- Excusez-moi, mais...
- C'est un truc que je n'ai pas précisé, c'est que les étudiants doivent payer 103 euros annuels.
- 103 euros, ce n'est pas rien pour des étudiants.
- Je ne suis pas étudiant.
- 103 euros annuels par étudiant, d'accord.
- 103 euros, ce n'est pas rien, mine de rien.
- Bien sûr.
- Et quand on voit aujourd'hui le coût de la vie, beaucoup d'étudiants galèrent, et voilà.
- Et au-delà de cette manifestation particulière, vous dites qu'il y a...
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