Retranscription des premières minutes :
- « Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Les carottes sont cuites. Les carottes sont cuites. » « Sud Radio Bercov dans tous ses états. » « On nous signale, là, l'information est parue hier, que tous les Français, la totalité de la population française, se verra distribuer un manuel de survie en fonction de ce qui risque de se passer dans les prochains mois. » « Qu'est-ce qui risque de se passer dans les prochains mois ? Eh bien, certains parlent de guerre en fonction de ce qui se passe entre la Russie, l'Amérique, l'Ukraine. » « Il y a quelques jours, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dont nous parlions à propos des contrats et des SMS avec Pfizer, a présenté le plan « Rearm Europe ». » « Rearmer l'Europe », ce plan pourrait être doté de 800 milliards d'euros. » « Ah, et ça vise à augmenter les dépenses de défense de l'UE, de l'Union européenne, donc dérogation au pacte de stabilité et de croissance, sans risquer une procédure pour déficit excessif. » « Faciliter de prêts, davantage de fonds, mobilisation de capitaux privés, et, on en parle, et on a entendu plusieurs fois en parler, l'épargne. » « L'épargne des Français, eh oui, il faut faire des sacrifices, il faut penser à cela, et donc, il faut que l'épargne des Français se tourne aussi vers la dépense. » « Alors, Patrice Huiban, bonjour. » « Merci. » « Alors, justement, on est ravi de vous recevoir. » « Merci. » « Merci. » « Merci. » « Merci. » « Merci. » « Merci. » « Merci. » « Merci. » « Merci. » « Merci. » « Merci. » « Simplement, quels moyens, et avons-nous les moyens ? » « Patrice Huiban ? » « Écoutez, ça dépend des objectifs qu'on se fixe. » donc on a aujourd'hui une armée échantillonnaire, on fait face au syndrome du second empire, une armée d'expédition mais qui est incapable de faire face à un conflit qu'on appelle symétrique dans le jargon du métier, c'est-à-dire un conflit de masse face à un adversaire qui a les mêmes capacités que vous.
- C'est-à-dire que quand vous dites armée échantillonnaire, c'est-à-dire que soyons clairs, on n'a pas aujourd'hui par exemple, s'il y a une guerre avec la Russie, est-ce qu'on a les moyens de tenir ou pas ? Non, parce que la force qu'on a, c'est qu'on a une industrie d'armement qui est capable de fabriquer des systèmes d'armes performants dans tout le spectre, dans tous les domaines, à la fois de l'artillerie, des blindés, de l'aviation, une marine, etc.
- Mais on n'a pas la profondeur, on n'a pas l'épaisseur, si vous voulez.
- On a 200 avions de chasse, on a 200 blindés, 200 chars de combat.
- Pour vous donner un exemple, l'Israël, pourtant c'est 10 millions d'habitants, même pas la taille des pays de la Loire, ils ont 10 fois plus de blindés que nous.
- Ils ont 350 avions de combat.
- Donc on n'a pas du tout, du tout, du tout les stocks et puis, je dirais, les volumes nécessaires pour faire face à une armée comme l'armée russe.
- Et alors, pourquoi on dit, vous voyez, on a entendu ça, alors l'idée c'est pas d'entrer en guerre, bien sûr, mais de dire, par exemple, nous allons interposer ce que dit l'Angleterre et la France, par exemple, des armées, une fois qu'il y aura un cessez-le-feu, et dit notre président, enfin dit Emmanuel Macron, les Russes n'auront pas leur mot à dire.
- Et ce sont des effets de manche, ce sont des déclarations, c'est quoi, à votre avis ? C'est extrêmement dangereux pour moi.
- Il faut regarder le calme des vieilles troupes.
- Quand vous voulez négocier avec un adversaire, vous n'allez pas abattre vos cartes, et en plus, vis-à-vis du grand public, et en acculant votre adversaire.
- Donc l'adhésion de l'Ukraine à l'Union Européenne, l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, et je dirais le déploiement de troupes occidentales, ça doit faire partie des négociations.
- Vous n'acculez pas, là, ce que je reproche au président de la République, c'est d'acculer complètement les Russes.
- Donc les acculer,...
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