Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio André Bercoff. Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Marseille, tais-toi Marseille, tu corris trop fort. Je n'entends pas claquer.
- Merveilleuse chanson Marseille, tais-toi Marseille. Non, non, non, non, Marseille ne doit pas se taire.
- Comme la France ne doit pas se taire devant ce qui se passe quand même.
- Rappelons quelques chiffres avant de donner la parole au sénateur Stéphane Ravier.
- Les services de police, très récemment, ont saisi 53,5 tonnes de cocaïne en 2024.
- Saisi, ça veut dire qu'il y a tout le reste. Là, c'est la partie émergée de l'iceberg, de l'iceberg très blanc.
- Une augmentation de 130% comparée à 2023. Des chiffres records, dit Bruno de Tailloux.
- 367 assassins.
- Là, est intervenu d'assassinat lié au trafic de stupéfiants.
- Voilà. Et pas seulement, et pas seulement. On ne parle pas du trafic de hachiches.
- On ne parle pas des comprimés d'ecstasy et de MDMA. On ne parle pas des amphitamines, des méthamphitamines, etc.
- Oui, le chiffre pour le cannabis, son temps baisse. Mais quand même, son temps baisse, ça veut dire quoi ? 101 tonnes saisies. Une tonne d'héroïne saisie aussi en 2024. Voyez, ça marche vraiment très bien.
- Voilà.
- On va montrer tout cela. Depuis lundi 17 mars, les députés se penchent sur un texte de toute première importance, effectivement.
- L'examen de la proposition de loi pour sortir la France du piège du narcotrafic.
- Alors, ça va durer une semaine. Ça a commencé lundi, ça va aller jusqu'à lundi prochain.
- C'est donc assez important.
- Commission d'enquête bipartisane, donc députés, et mercredi, c'est-à-dire hier, a été adopté l'une des mesures les plus décriées du texte.
- C'est-à-dire, hier, a été adopté l'une des mesures les plus décriées du texte.
- Visant à lutter contre le narcotrafic, qui prévoit la création d'un nouveau régime carcéral d'isolement pour les plus gros trafiquants.
- Alors, est-ce que ça va marcher ou pas ? C'est très discuté en ce moment. En tout cas, ça a été approuvé par l'Assemblée nationale.
- Et puis, et puis, Marseille. Alors, Marseille, effectivement. D'abord, nous allons en parler. Et bonjour, Stéphane Ravier.
- Bonjour, M. Bercov.
- Bonjour. Vous êtes sénateur des Bouches-du-Rhône et vous êtes président de Marseille, d'abord.
- M. Ravier, alors, dites-moi, quand vous voyez ces chiffres déjà nationaux, quand vous voyez que, voilà, le gouvernement a décidé de prendre le taureau, je ne sais pas si on peut parler de taureau par les cornes, et puis de dire, voilà, on va consacrer une semaine pour sortir la France de ce fléau.
- En tout cas, pour essayer. Et puis déjà, une mesure a été, en tout cas, adoptée par la majorité de l'Assemblée. Votre réaction ? Écoutez, le gouvernement...
- Il était temps, mais mieux vaut tard que jamais. En fait, il le prend quand même par le bout des doigts. La réalité, c'est qu'aujourd'hui, nous sommes dans une situation extrêmement grave.
- Moi, ça fait longtemps que je ne parle même plus de narcotrafiquants, mais de narcoterroristes. Un terme qui a été repris par Mme Pécresse il y a peu.
- Il y a déjà 20 ans. Vous voyez, ce n'est pas la semaine dernière. Il y a déjà 20 ans, je faisais savoir qu'à Marseille...
- À Marseille, si les cités n'avaient pas bougé lorsque les banlieues se sont enflammées à la suite du décès accidentel de jeunes qui avaient été poursuivis par la police, vous vous en souvenez ? Tout à fait. Crédit ailleurs.
- Oui, à Marseille, ça n'avait pas bougé. Alors, les autorités politiques locales sont orgueillées de la politique locale qui avait fait en sorte que Marseille était restée unie, était restée dans la concorde.
- Et moi, je faisais savoir qu'au contraire...
- Ça n'avait pas bougé. C'était parce que les trafiquants de subtenait, tenait presque physique, dans le sens physique du terme, tenait déjà les cités.
- Il y avait déjà des réseaux de drogue tels qu'ils étaient capables de maintenir une sorte de paix sociale qui cachait un trafic déjà très important.
- Vous voulez dire...
- 20 ans plus tard, ça y est, on découvre l'humidité de l'eau.
- Vous voulez dire, Stéphane Ravier, qu'à l'époque, déjà...
- Ces manifestations et autres émeutes auraient pu nuire au commerce, c'est ça ? Elles...
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