Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- The day when John Kennedy died, c'est Lou Reed, Lou Reed, le fameux chanteur du Velvet Underground.
- The day Kennedy died, oui, ça fait quand même pas mal de temps.
- Eh bien, 80 000 pages ont été déclassifiées par le gouvernement Trump sur l'assassinat de Kennedy.
- Et elle recèle beaucoup de choses, Régis Le Saumier.
- Je rappelle que vous avez été, vous êtes reporter de guerre, vous dirigez la rédaction de la plateforme Omerta.
- Et vous venez d'écrire « Qui est le diable ? » aux éditions Max Milot, c'est assez prémonitoire.
- Parce que le diable, en ce moment, il est aussi dans tous ses états comme moi.
- Mais justement, vous avez été donc 10 ans correspondant à la guerre.
- Je l'ai dit.
- Et vous avez regardé un peu ce qui s'est passé avec cette déclassification.
- Et au téléphone, vous m'avez dit « Oui, il y a quand même beaucoup de choses ».
- Oui, il y a quand même beaucoup de choses.
- Et en même temps, on est un peu tous frustrés parce qu'il n'y a pas de preuves absolues.
- C'est-à-dire, on sent bien que la CIA, le FBI, la mafia américaine, tout ça mélangé, se retrouvent à peu près à tous les niveaux de cet assassinat.
- Et on peut probablement aujourd'hui tisser...
- C'est l'hypothèse que Kennedy a été assassiné par quelqu'un aux Etats-Unis, enfin, à l'intérieur des Etats-Unis.
- Et tout ça porte la marque de la CIA.
- Son fils d'ailleurs, son neveu, Robert Kennedy Jr. avait dit dans la campagne, et il avait dit, une déclaration fracassante, il avait dit « Nos ennemis, ce n'est pas les Chinois, ce n'est pas les Russes, c'est des gens qui ont fait tuer mon oncle et mon père. » Et ils sont ici.
- Oui, et ils sont ici.
- Justement.
- Est-ce qu'on peut dire aujourd'hui, avec, je ne dirais pas certitude, mais presque, que quand même la CIA a joué incontestablement un rôle dans l'assassinat de Kennedy ? Est-ce qu'on peut le dire ? C'est certain.
- D'abord, le contexte montre que Kennedy avait la CIA en ligne de mire.
- C'est-à-dire, il voulait faire ce que réussira parcellement plus tard Ronald Reagan, c'est-à-dire la faire rentrer dans sa boîte.
- Parce que ce que révèlent ces 63 400 documents, c'est surtout tous les coups tordus.
- La CIA est prête, c'est une organisation de voyous qui s'allie à la mafia, qui, par exemple, empoisonne le sucre cubain à destination de l'Union soviétique, fait assassiner des vaches en Allemagne de l'Est.
- C'est à celui, c'est la prime, à celui qui aura l'idée la plus saugrenue pour s'attaquer au monde communiste, pour s'attaquer à Castro.
- Ce que révèle vraiment, là, on comprend.
- Bien sûr.
- Et puis, ceux qui veulent en remettre, repréparer une opération comme l'abbé des cochons, qui avait été un échec.
- On sent bien qu'il y a, derrière tout ça, une sorte d'organisation de cerveau maléfique qui, un petit peu, défendrait les intérêts des Etats-Unis et est prêt à ratatiner tout ce qui se dresse sur son passage.
- Et c'est là que Kennedy apparaît.
- Et, en fait, il y a un truc qui est quand même très intéressant dans ces...
- On comprend que Kennedy, au pouvoir, avait vraiment...
- Il avait vraiment l'intention de changer l'Amérique.
- Il avait vraiment l'intention d'appliquer un programme.
- Ça vous rappelle quelque chose, en ce moment ? Lui aussi, victime d'un tentative d'attentat.
- Absolument.
- S'il n'avait pas tourné la tête...
- Voilà.
- Donc, Donald Trump veut aussi changer les choses et il bouscule l'ordre intérieur.
- Et là, ce qui est très intéressant dans ces documents...
- Dans ces documents déclassifiés, oui.
- Vraiment, on voit des choses assez intéressantes.
- D'ailleurs, on apprend...
- On apprend plein de choses.
- Mais on apprend, par exemple, que l'Union soviétique avait averti les Etats-Unis que le président était sur le point d'être assassiné.
- C'est un document.
- Un certain russe qui s'appelait Sergeï Tchernoko qui affirme que les autorités soviétiques lui ont dit que Lee Harvey Oswald, celui qui est officiellement accusé d'avoir tué Kennedy, prévoit de tuer Kennedy.
- Alors, Lee Harvey Oswald, ils l'ont, les Russes, dans leur...
- Oui, parce qu'il avait...
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