Retranscription des premières minutes :
- Merci.
- Sud Radio, André Bercoff.
- Bercoff, dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Oui, oui, Enrico Macias, Dieu vous le rendra, je ne sais pas si Dieu nous le rendra, on espère bien sûr.
- Mais quand on voit ce qui se passe actuellement, c'est intéressant.
- Vous avez vu tous les bruits de bottes, justement, sur l'Ukraine.
- Alors, l'Ukraine, Donald Trump qui parle plus vite que son nombre, qui est tout le temps de parler, il est foyeux contre Poutine, il est foyeux contre Zelensky, parce qu'il dit que Zelensky ne remplit pas ses engagements d'arriver à faire la paix en Ukraine et puis de négocier sur la terre rare.
- Poutine fait le difficile.
- Enfin bon, chacun parle.
- Il y a eu, comme vous le savez, l'attentat d'une voiture piégée au Kremlin, ou presque devant le Kremlin, voiture présidentielle.
- Enfin, effectivement, aujourd'hui, on est à l'aube de quelque chose qui devient de plus en plus lancinant.
- Je rappelle simplement que l'aide européenne à l'Ukraine a atteint près de 132 milliards d'euros depuis le mars 2022, contre 114 milliards d'euros du côté des Américains.
- L'effort français est, lui, de 5 milliards d'euros.
- L'aide est plus faible en Europe.
- Et puis, Paris a surtout envoyé du matériel militaire.
- Mais justement, jusqu'où on va aller ? Et Phil Béchade, vous avez fait un tweet qui m'a effectivement, qui nous a interpellé.
- Vous êtes, je rappelle, rédacteur en chef aux publications Agora, c'est bien ça, et un dernier matin de la chaîne YouTube L'Inforuptible.
- Pas mal, L'Inforuptible, c'est bien.
- C'est pas intouchable, mais c'est bien.
- Phil Béchade, vous avez écrit ceci, vous avez tweeté ceci.
- Imaginez juste que les rétro-commissions versées par l'Ukraine soient de 8%.
- Selon l'usage, elles se situent entre 5 et 10% pour vie des facilitateurs.
- Sur 25 milliards d'euros, ça représenterait 2 milliards d'euros de corruption.
- De quoi acheter la complicité des médias, des députés, de nos élus.
- Alors, vous allez très fort quand même là.
- Donc, vous dites que dans ces milliards, on a les 114 milliards d'euros du côté des Américains, 132 milliards d'euros du côté de l'Europe, ce qui fait quand même près de 300...
- Oui, c'est ça, pas loin de 250 milliards.
- Vous dites, il y a eu corruption, il y a eu rétrocession, ou ce que vous appelez les rétro-commissions, effectivement.
- Et puis, on rappelle quand même que Zelensky lui-même a dit, ah oui, mais moi, je n'ai reçu que la moitié de ces sommes.
- Qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'est-ce qui se passe, là ? Bon, c'était un tweet, évidemment, un peu poil à gratter.
- Provocateur, oui.
- Une petite...
- Une petite provocation.
- Néanmoins, j'attends la démonstration de l'inverse.
- C'est-à-dire qu'on ait la preuve que l'argent que les Français et les Européens ont donné à l'Ukraine, enfin, c'est Bruxelles.
- Oui, c'est Bruxelles.
- C'est même pas le Parlement.
- C'est des prêts ou c'est des dons ? Alors là, justement...
- Parce que c'est l'intéressance.
- Voilà, il y a plusieurs questions.
- Alors, quand on écoute...
- Aussi bien Emmanuel Macron que certains grands décideurs européens, on parle de prêts.
- Et vous avez en face des Ukrainiens qui nous disent ces prêts, on les rembourse si on en a les moyens.
- C'est-à-dire si, par exemple, la Russie versait des dommages de guerre ou si vous saisissiez, vous, Européens, les avoir russes, à ce moment-là, vous pourriez vous rembourser.
- Si ce n'est pas le cas, considérez que ce sont des dons parce que nous, on ne peut pas payer.
- Oui, Zelensky l'a dit lui-même, d'ailleurs.
- Absolument.
- Donc, revenons à la première partie de votre question qui était peut-on faire la démonstration que toutes les sommes versées à l'Ukraine n'ont pas donné lieu à des rétrocommissions ? C'est simplement une question que je soulève parce qu'il n'y a en fait aucune instance qui contrôle l'usage des sommes qui sont votées à l'Ukraine.
- Alors, l'armement, on peut plus ou moins, effectivement, suivre son acheminement.
- Voir si les canons César sont bien arrivés, si les roquettes anti-chars ont bien livré 2000, etc.
- Ça, c'est facile à contrôler.
- Mais l'argent, alors l'Institut de Kiel fournit des chiffres.
- Je ne vais pas rentrer dans le détail, mais disons que la...
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