Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio André Bercoff.
- Ça balance pas mal.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- C'est quoi une manifestation ? Ah, Donald Trump ! Ah, Donald Trump ! C'est nouveau ce type de réaction ? Il dit pas d'un, il dit pas d'un ! Il est pas frais ton poisson ! Oui, il est pas frais ! Une manifestation, c'est des personnes qui défilent dans la rue pour exprimer leur conviction ou leur mécontentement.
- Pas content, pas content, pas content ! Les manifestants clament des slogans.
- Ah, Vladimir Poggin ! Ah, Vladimir Poggin ! C'est qui, c'est qui, c'est qui ? Ah, ah, ah ! Voilà, ah, Vladimir Poggin, c'était les faits mènes.
- Et hier, hier, évidemment, une très grande...
- Quatre, quatre manifestations en France.
- Vous voyez, on sent que c'est une France très unie, très pacifiée, etc.
- Quatre manifestations, ce qui n'est pas rien.
- Je rappelle, manifestation de la France insoumise avec Europe Écologie Les Verts.
- C'était pour la Palestine, et c'est devenu, évidemment, pour ce qui se passait vis-à-vis du Rassemblement National et de Marine Le Pen.
- Privé ou pas d'élection présidentielle, ça, on le verra.
- Et puis, il y avait la manifestation du Rassemblement National, effectivement, en solidarité pour Marine Le Pen et contre un certain jugement.
- Il y avait, effectivement, Gabriel Attal et Renaissance, qui étaient aussi...
- sur le terrain, pour manifester contre les extrémistes, qu'ils soient de droite le péniste ou de gauche LFI.
- Et enfin, il y avait, on en a moins parlé, quand même, la manifestation contre les hommes à faible émission, les motards, notamment les motards en colère.
- Alors, Jean-Paul Garraud, bonjour.
- Bonjour.
- Jean-Paul Garraud, vous êtes député européen, vous êtes...
- Et puis, on vous écoute toujours parce que vous avez au moins une lucidité.
- On peut être d'accord avec vous, ou absolument hostiles, mais vous avez une vraie lucidité.
- Vous dites, vous employez les mots MOTS sur les mots MAUX.
- Alors, ces manifestations, et puis, reliées à ce qui se passe, évidemment, en Europe et ailleurs, dont on parlait avec Ludovic Malot, mais ces manifestations qui, avons-le, soyons clairs, n'ont pas rassemblé beaucoup de monde, y compris parce que l'ERN, par exemple, dit oui, nous avons 11 à 13 millions d'électeurs, il y avait 8 000 personnes, ou 10 000 personnes, c'est bien, mais ce n'est pas hallucinant.
- L'LFI, 5 000 personnes, rassemblement.
- C'est-à-dire, ce qui est intéressant dans cette histoire, c'est qu'on fait les manifestations et qu'on a l'impression que, dès qu'il fait beau, qu'il y a du soleil, eh bien, la France, ils sont partis taguiner le goujon ou prendre un petit verre de rosé.
- Il faudra l'utiliser un petit peu parce que, si vous voulez, cette manifestation, on l'avait organisée en 5 jours.
- Elle était donc organisée très bien, d'ailleurs, au passage.
- On a quand même 25 000 nouveaux membres et une nouvelle adhésion en l'espace de quelques jours aussi.
- On a 500 000 pétitionnaires qui ont signé la pétition en soutien de Marine Le Pen.
- Donc, si vous voulez, non, moi, je crois qu'il y a un vrai fonds, un mouvement de fonds par rapport à ce qui s'est passé, voilà.
- Alors après, Paris, ce n'est pas toujours facile pour un provincial d'y venir.
- Ensuite, c'est compliqué.
- La région parisienne n'est pas forcément, Paris n'est pas forcément le meilleur vecteur pour le Rassemblement national encore, mais ça va changer certainement, je l'espère.
- Donc, on est quand même dans une situation où il y a quand même eu une mobilisation et je crois honnêtement qu'il y a une certaine indignation qui dépasse d'ailleurs nos frontières.
- Parce que je viens d'entendre le juge d'Ippietro, qui est quand même un magistrat reconnu en Italie, qui n'a rien à voir avec le Rassemblement national, qui a organisé, vous savez, tout ce qui était la lutte contre les mafias, opérations mains propres en Italie, très connues en Italie, qui viennent de dire que ce jugement, c'était n'importe quoi.
- Donc, il y a beaucoup de personnalités en dehors du Rassemblement national.
- Donc, il y a quelque chose.
- Si vous voulez, moi, je suis magistrat, donc ça peut être compliqué pour moi d'être magistrat...
Transcription générée par IA