Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio André Bercoff. Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Quand je poursuis quand des affaires, j'accélère, j'accélère, ça fait. La miss n'est pas sereine, son coeur fait.
- Et oui, j'accélère, j'accélère, j'accélère, mais depuis le 1er janvier 2025, comme vous le savez, aucune automobile d'un particulier qui roule au diesel, terrible, immatriculée avant 2011, ou à l'essence, terrible avant 2006, correspondant à la vignette critère 3, ne peuvent plus circuler à Paris, Lyon, Grenoble et Montpellier.
- Et oui, il est temps que ces villes bénies restent pures de toute émanation de voitures.
- Alors, qu'est-ce qui se passe ? Vous savez très bien ce qui se passe.
- Depuis quelques jours, des manifestations, et on a vu d'ailleurs une manifestation, c'est très intéressant, vous savez, dimanche, il y avait 4 manifestations à Paris.
- Et on a beaucoup parlé de 3 manifestations, celle des centristes macronistes, celle de la France insoumise, celle des soutiens de Marine Le Pen, et puis la quatrième, des milliers de motants en colère, et bien ça, on en a moins parlé, sauf qu'elle était au moins aussi importante.
- Pourquoi ? Parce que c'était les citoyens, les citoyens qui disent de quel droit, effectivement, vous nous empêchez de bouger.
- Nous recevons deux personnes, et nous sommes très heureux de le recevoir, Alexandre Jardin, écrivain, auteur de L'Aigueux, ça vient de paraître, L'Aigueux, aux éditions Robert Laffont, Michel Laffont, pardon, non pas Robert Laffont, et puis le sénateur Vincent Loureau, sénateur d'Intré-Loire, vous nous aviez reçus tous les deux.
- D'ailleurs, Alexandre Jardin, vous en avez lancé, effectivement, vous aviez lancé le mouvement ici, dans l'émission, et puis Vincent Loureau, vous êtes venu avec Fabien Bouglet.
- Fabien Bouglet, pour parler de ce qui se passe sur les éoliennes et autres vecteurs de grande dépollution.
- Alors, je voudrais d'abord qu'on fasse le... Alexandre Jardin, où on en est aujourd'hui ? L'Assemblée nationale va devoir se prononcer, pour ou contre les LFE, en fait, à partir de cette nuit.
- Ça sera ou voté dans la nuit, ou demain, ou au pire, vendredi.
- On va savoir si on sort de ce cauchemar administratif d'exclusion.
- À terme de plus de 20 millions de Français des villes, parce qu'on a inventé le délit de pauvreté, puisque si vous n'avez pas les moyens de changer de voiture, vous serez virés.
- Alors, actuellement, le gouvernement est en train d'essayer de tenter une manœuvre, de dire, non, on va se replier, on va juste faire un acte de sécession de Paris et de Lyon.
- Ah oui, on garde Paris et Lyon protégés des gueux, c'est ça.
- Des gueux.
- Et tout à coup, les deux grandes métropoles...
- Les deux grandes métropoles feraient sécession, mais on garderait le dispositif de manière à niquer tout le monde, pardon d'employer un verbe un peu cru, après les élections municipales, puisque le dispositif resterait et pourrait être réactivé partout.
- C'est vraiment un truc malhonnête, véritablement malhonnête.
- Attendez, au lieu de dire malhonnête, écoutez quand même une responsable politique d'envergure, quand même, qui n'a pas sa langue dans sa poche.
- Voici ce qu'elle a dit hier.
- Le 8 avril, oui, hier, exactement.
- Écoutez, Agnès Pannier-Runacher, on l'interrogeait, justement, sur ce qui se passe.
- Écoutez ce qu'elle a dit, d'ailleurs, une phrase qui a fait presque, je ne dirais pas le tour du monde, mais le tour de France.
- Écoutez.
- Ces impacts sur la santé, c'est les plus précaires qui sont impactés les premiers, c'est les plus vulnérables, c'est ceux qui habitent en proximité des axes routiers, ce sont notamment les logements sociaux, les habitants des logements sociaux.
- Ce sont aussi les moins riches.
- Alors, d'abord, les moins riches, ils n'ont pas de voiture.
- Alors là, c'est vraiment qu'à des moments comme ça, c'est des moments qui marquent.
- Les moins riches, de toute façon, ils n'ont pas de voiture.
- Donc, de quoi se plaint-on ? Alexandre Jandard.
- On se demande s'il a déjà fait un tour en France.
- On a un tiers de notre peuple, vous êtes paysans, tout le monde sait que dans la ruralité, on a tous une voiture.
- On marche à pied, avec des charrettes.
- Et donc, c'est dément, quoi.
- Et moi, je l'ai...
Transcription générée par IA