Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio André Bercoff. Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- On ne refute pas de la peur, pour le pire, pour le meilleur, la terre est au fond de nos coeurs, car nous sommes agriculteurs.
- Très belle chanson de Oiseau, nous sommes agriculteurs.
- Et il y a deux jours, sur les réseaux sociaux, j'entendais ceci qui a attiré effectivement mon attention, et vous verrez pourquoi.
- Et d'ailleurs j'ai reconnu quelqu'un que nous avions déjà reçu.
- Écoutez d'abord ceci au moment où Donald Trump, c'était le 7 avril, enfin depuis le 7 avril, comme vous le savez, Donald Trump a déclenché son tsunami tarifaire mondial. Écoutez.
- Salut les amis, nous sommes le 17 avril. Ah je suis très content les amis, je suis très content.
- J'en rêvais depuis 20-25 ans que le système de la bourse s'effondre, et là c'est bien parti.
- C'est bien parti, ça aurait dû arriver en 2008, rappelez-vous, quand Sarkozy avait sauvé les banques, cette espèce de scio-sio.
- Donc je remercie énormément Trump.
- Voyez le système, il ne tient à rien du tout.
- Il ne tient à rien du tout à une seule personne qui met des droits de douane.
- Donc merci à Trump. J'espère qu'il va remettre une autre couche, notre ami Donald.
- Parce qu'il faut absolument que ce monde financier, économique, bancaire s'effondre complètement.
- Il faut que la bourse s'effondre, ça a fait trop de dégâts.
- Il y a trop de paysans, trop de petits commerçants, d'artisans, tout ça, qui sont passés à la trappe à cause de ce système bancaire, de ce système de la bourse.
- Parce que le CAC 40, les grandes entreprises nous ont fait...
- Ils ont fait disparaître toutes ces petites mains.
- Donc il faut absolument que...
- Il n'y a même pas besoin de manifester, il n'y a qu'à juste attendre.
- Il faut prier, il faut prier le bon Dieu pour que Donald remette une autre couche.
- Sébastien Béraud, bonjour.
- Bonjour M. Bercoff, merci.
- Mais écoutez, c'est très intéressant.
- Vous êtes agriculteur en hauteur, on vous avait déjà reçu d'ailleurs.
- Mais dites-moi, à l'heure où on dit que ce Trump, ce fou, est en train de ruiner l'Europe, en train de nous ruiner, en train de faire n'importe quoi, vous vous dites bravo, bravo, qu'il continue, qu'il aille plus loin.
- Vous, agriculteur français, pourquoi ? Pourquoi ? Dites-moi, pourquoi vous avez lancé ce...
- Voilà, je dirais presque ce cri d'amour, en tout cas ce cri d'admiration.
- Mais parce que moi, j'en peux plus de ce système boursier qui fait mourir les paysans.
- Parce que pour que la bourse, elle tourne, il faut que les industriels, ils gagnent un maximum d'argent, qu'ils fassent des bénéfices pour que les actionnaires, ils achètent des actions.
- Et ça, c'est au détriment des producteurs de lait, de viande, voilà, toutes ces petites mains qui font tourner le système boursier.
- Moi, j'en peux plus de ça. Il y a trop de dégâts.
- Et on le voit.
- M. Rousseau, président de la FNSA et son grand groupe Avril, il gagne autant d'argent en entrant des produits agricoles de l'autre bout du monde.
- Donc ça ne peut plus tenir. Il faut arrêter.
- On nous parle de souveraineté alimentaire.
- Mais la meilleure souveraineté, c'est qu'on mette des taxes, des fortes taxes, et que chacun arrive à se nourrir et à produire ses biens de consommation dans ses pays et dans ses continents respectifs.
- À quoi ça sert que nous, on vende du lait en Amérique, les Américains, ils nous vendent du...
- Les paquebots, ils se croisent avec la même marchandise à quelque chose près.
- C'est du ridicule.
- Donc moi, je suis un fan de Trump parce qu'il a tout compris.
- Lui, c'est un vrai patriote. Il défend son pays.
- Il défend les Américains.
- D'ailleurs, j'ai pu hier discuter avec Sylvia Miami, une amie très intime au...
- À Trump ? Ah, on ne vous entend plus, là.
- On ne vous entend plus.
- Il y a un problème, Sébastien Béraud.
- Est-ce qu'il peut prendre son téléphone ? Je ne sais pas. Est-ce qu'on...
- Vous ne l'avez pas ? Bon, écoutez, Sébastien, on a un problème technique, là.
- Voilà.
- Sébastien Béraud, à propos de Trump,...
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