Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio André Bercoff. Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Plongée dans le noir, la ville lumière, Paris sera toujours Paris.
- La plus belle ville du monde, malgré l'obscurité profonde, son éclat ne peut être à sombrer, Paris sera toujours Paris.
- Eh oui, Paris sera toujours Paris, c'est vrai. Des esprits grincheux qui disent que ça ne va pas, que ça ne va pas du tout.
- Mais enfin, ils exagèrent. Serge Médard-Bouche, bonjour.
- Bonjour André.
- Vous êtes ancien candidat de la Méditerranée de Paris.
- Et merci pour cet hommage à Maurice Chevalier.
- Eh oui, quand même, absolument. Vous êtes haut fonctionnaire séiste, vous connaissez bien Paris, vous y avez œuvré.
- Et alors, c'est vraiment intéressant, c'est qu'on a constaté qu'à l'élection municipale, dans un an, pratiquement, alors les candidats sortent un peu partout, on le dit.
- Et mardi 26 novembre, Anne Hidalgo, qui est, je rappelle, maire de Paris, mairesse de Paris, comme vous voulez, depuis 2014, assurée d'avoir des comptes à l'équilibre.
- La preuve sur elle, ils sont certifiés par un commissaire aux comptes et validés par les agences de notation.
- Or, on sait que la dette de la ville a plus que doublé depuis l'arrivée d'Anne Hidalgo.
- Elle est passée de 4, je rappelle, à près de 10 milliards d'euros.
- 9,5 milliards d'euros, c'est quand même pas mal.
- Dette, dette de Paris.
- Alors, effectivement, on peut parler beaucoup, mais justement, on va peut-être faire un bilan, déjà, Serge Ferdinand Bouche, c'est pas mal.
- Parce que 2014-2025, pratiquement 10 ans, un peu plus de 10 ans.
- Alors, qu'est-ce qu'on peut dire, au fond, aujourd'hui ? Tous les Parisiens, tous ceux qui visitent Paris, etc., s'aperçoivent d'un certain nombre de choses.
- Mais faisons un bilan, faisons un audit, comme ça, rapide, froid et objectif.
- Alors, d'abord, je crois qu'il ne faut pas commencer l'audit quand Hidalgo est devenu maire en 2014, mais quand Delannoy est devenu maire en 2001.
- Parce que maintenant, ça fait quand même une profondeur de 24 ans, ça fera 25 ans, bon, pratiquement, de règne du Parti Socialiste à Paris et de ses alliés écologistes et communistes.
- Donc, en fait, c'est à cette haune-là, avec ce critère-là, qu'il faut apprécier les choses.
- Et là, par exemple...
- La dette, elle n'est pas passée de 4,5 milliards à 9 et quelques milliards, comme le prétend Hidalgo, mais elle est passée de 1 à 10 milliards, et encore, et encore...
- Vous voulez dire si on prend depuis Delannoy ? Depuis 2001, c'est un décuplement...
- Parce qu'il n'y avait pas de dette avant ? Il n'y avait pratiquement pas de dette, c'était 1 milliard à la fin de Tibérie.
- Donc, c'est un décuplement de la dette.
- Si la dette de l'État avait suivi le même chemin, on serait, pourtant, elle est déjà considérable en France, et bien, on en serait pratiquement à 10 000 milliards.
- C'est-à-dire qu'on aurait le FMI à tous les coins de rue, d'accord ? Il faut mesurer un peu la dégradation.
- Alors, pourtant, que la fiscalité a été lourdement augmentée, très lourdement augmentée par Delannoy et ensuite Hidalgo, et qu'il y a eu aussi la divine surprise des frais de notaire.
- Bon, donc tout ça, ça compose un tableau catastrophique de la situation.
- Et pour résumer les choses, depuis 2001...
- Juste la divine surprise des frais de notaire appelés, c'est quoi ? C'est-à-dire que ce qu'on appelle les frais de notaire, c'est-à-dire les droits de mutation sur les transactions immobilières, et donc le droit fiscal, eh bien, ont considérablement augmenté parce qu'il y a eu une hausse du prix de l'immobilier à Paris.
- Et ça a été une manne pour la mairie pendant des années, pendant plus de 15 ans.
- Donc, ils ont réussi à foutre en l'air une situation financière alors qu'ils avaient des conditions extrêmement favorables.
- Et ça, on n'en est pas là.
- Pourquoi est-ce que Hidalgo cherchait à se carapater de Paris ? C'est aussi parce qu'il y a de la dette cachée.
- Bon, ça, c'est un peu plus technique, mais c'est-à-dire qu'il y a eu un changement des sociétés d'économie mixte dans les bilans des offices de HLM, sur la capitalisation des loyers, par...
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