Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio André Bercoff Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio Et oui, Charles Trenet le disait il y a 60 ans, c'est déjà sans ça, ça n'ira pas, mais oui, mais on est là Et en tête, nous sommes en tête des pays de l'Union Européenne En tête pour quoi ? Pour la productivité ? Non On consacre plus de 57% du PIB aux dépenses publiques en 2023, devant la Finlande et l'Italie Et puis, nous sommes le pays, on le sait, on l'a dit déjà, qui veut le plus de prélèvements obligatoires Toujours selon le CDE, les impôts, les taxes, les cotisations pèsent 44% du PIB de la France, en 2023 déjà Voilà, et les prélèvements obligatoires représentent 43% en Danemark et en Italie Je vous rappelle que j'y suis allé C'est ce qu'un destin disait qu'on était déjà en pays soviétique quand on était là Et hier, c'était, voilà, branle-bas de combat, François Bayrou était là, sur le front Attention, danger, attention, on sonne l'alarme, écoutez le Premier ministre Alors qu'est-ce que c'est 3 300 milliards d'euros ? C'est comme si chaque Français, de celui qui vient de naître à celui qui est très avancé en âge Quel que soit son âge Devait à sa banque près de 50 000 euros, 200 000 euros pour une famille de 4 personnes Voilà, chacun, voilà, Benoît Perrin, vous devez 50 000 euros, moi aussi, Manu Galasso aussi, Julien Delmasso aussi Nous devons chacun 50 000 euros, il faut le savoir Et le grand commentateur, celui qu'on a depuis la guerre 14-18 Non, non, je plaisante, je parle d'Alain Duhamel, bien sûr Eh bien, Alain Duhamel a...
- Il a fait ce commentaire magistral dont il a coutume, écoutez Ce matin, François Bayrou, au fond, sonnait le toxin pour qu'on n'entende pas le glas Alors, est-ce qu'on en est ? Est-ce qu'on en est ? Pour qui sonne le glas, Benoît Perrin ? Écoutez, déjà, en écoutant l'intervention de François Bayrou hier, je crois qu'on peut être traversé par trois sentiments Le premier sentiment, c'est la colère, ensuite c'est l'inquiétude, ensuite c'est la stupéfaction La colère, pourquoi ? Parce qu'en fait, on a, comme des étudiants en droit On écoutait un cours de finance publique qui a duré une petite heure C'était très intéressant, c'était très bien fait Mais je crois qu'on n'était pas là pour entendre un cours d'un prof d'université On était là pour entendre le discours d'un responsable politique qui propose des solutions Et qui propose des orientations concrètes pour faire des économies Ça, c'est le premier point Le deuxième point, c'est l'inquiétude, l'inquiétude sur la méthode Je ne sais pas si vous êtes rassurés, André, mais moi, je ne le suis pas vraiment Quand on voit que le seul mot qu'il a à la bouche, ce n'est pas du tout le mot décision, justement C'est le mot concertation, c'est le mot consensus C'est le mot partenaires sociaux On a envie de se dire que ça va être exactement comme pour les retraites On va faire des conférences Des conférences, des conclaves, de tout ce que vous voulez Et rien n'en sortira Et enfin, stupéfaction, quand on entend la partie la plus à gauche de l'Assemblée nationale Qui nous explique quand même que le problème de la France Ce n'est pas les dépenses, c'est les recettes Alors que, vous l'avez très bien dit, on taxe déjà énormément Et vous avez quand même des gens qui nous expliquent, des élus Qui nous expliquent que le problème, c'est que l'État français ne capte pas assez d'argent aux Français Enfin, écoutez, c'est absolument...
- C'est absolument délirant Et alors, mais comment il se fait quand même Vous, en tant que directeur contribuable d'associés Qui faites un très bon travail d'enquête et factuel Qu'est-ce qui fait qu'on en est encore là Qu'un Premier ministre, en plus, ce n'est pas un perdreau de l'année François Bayrou, un politicien chevronné Qui dit, oui, écoutez, on va voir, il faut absolument Et on a dit, attention, parce que quand on parle de dépenses publiques Vous avez vu, on ne fera pas ça à la tronçonneuse On va faire ça,...
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