Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- On est parti pour la bataille, avec nos gueules d'épouvantail.
- Tous entassés comme du bétail, dans des camions couleur grisaille.
- La bataille, la bataille, Michel Sardou.
- La bataille, la bataille, il est toujours là, vous savez, le c'est la guerre qui passe dans notre émission.
- Le c'est la guerre d'Emmanuel Macron, mais c'est sur le Covid.
- Et puis là, eh bien, c'est la guerre, mais à un autre niveau.
- Et c'est la guerre à un niveau au moins aussi important.
- Quelque chose s'est passé le 17 avril 2025.
- Le 17 avril, c'était il y a trois jours.
- Une résolution citoyenne relative à l'engagement militaire et financier de la France en Ukraine a été envoyée par voie d'huissier au président des deux assemblées, du Sénat et de l'Assemblée nationale.
- Le 17 avril.
- Elle demande quoi ? Elle demande une pleine application de la Constitution et du contrôle parlementaire pour toutes les décisions prises par l'exécutif au sujet de l'Ukraine.
- Alors, je vous lis rapidement cette résolution et on va en parler avec Jean-Pierre Favre-Bernadac.
- Cette résolution dit ceci.
- Nous, citoyens et anciens militaires, demandons aux députés et sénateurs 1. de faire publier au journal officiel toutes les informations sur la présence de troupes françaises en Ukraine depuis 2022 2. comme l'exige l'article 3.
- 2. d'organiser un débat suivi d'un vote sur la poursuite de cette intervention en application de l'article 35 3. de se prononcer sur la ratification des accords de sécurité franco-ukrainien du 16 février 2024 conformément à l'article 53 4. de mettre cette résolution à l'ordre du jour dans les 15 jours suivant sa remise afin de garantir le plein exercice du contrôle parlementaire.
- Et ça a été signé par des centaines de...
- généraux, de généraux de division, de généraux de corps d'armée, de généraux de brigade, de contre-amirale, de généraux de brigade aérienne, etc., etc., etc.
- Jean-Pierre Favre-Bernadac, bonjour.
- Oui, bonjour, M. Bercoff, et merci de me recevoir.
- Mais écoutez, merci d'être là. Vous êtes ancien capitaine de gendarmerie et vous êtes président de Place d'Armes.
- Je rappelle que vous avez été l'auteur, vous avez reçu, il y a deux ans, de cette tribune des généraux de...
- des généraux qui avaient fait beaucoup parler d'elle.
- Là, c'est tout à fait autre chose. On passe à un autre niveau, je pense, cette résolution.
- Alors, de quoi s'agit-il exactement ? Alors, si vous voulez, pour commencer, je vais dire que Place d'Armes n'est pas à l'origine de cette résolution.
- C'est un groupe de militaires, comme vous l'avez dit, de généraux notamment, qui en est à l'origine.
- Alors, pour l'instant, des généraux, nous en avons 26.
- Mais le nombre de signataires, la plupart étant des militaires, lui, se monte aujourd'hui à 9000 personnes.
- 9000 personnes aujourd'hui ? En deux jours, c'est pas mal. Je crois que c'est une bonne chose.
- Donc, Place d'Armes n'a fait que valider et évidemment approuver, en mettant en ligne ce texte, en mettant en ligne ce texte pour qu'on puisse le signer.
- Je crois qu'il est important, pour comprendre mon intervention, de voir les deux parties qui me paraissent importantes.
- La première, c'est ce que vous avez dit sur la résolution citoyenne.
- Alors, je verrai trois points sur cette résolution citoyenne.
- Et si vous voulez, je vais commencer par parler de notre président de la République et rappeler cette allocution qu'il a faite le 5 mars.
- Dans cette allocution, il disait que la Russie est devenue une menace pour la France.
- Existentielle.
- Voilà.
- Existentielle.
- Existentielle, oui.
- La deuxième, c'était...
- C'est l'envoi des troupes européennes qui ne seraient pas destinées participer au combat, mais à maintenir la paix.
- C'est-à-dire qu'il parle de troupes de maintien de paix.
- Alors, je veux simplement rappeler pour les gens qui s'en souviennent, qui sont les plus anciens, qu'au Liban, la France avait créé la finule.
- Je pense que...
- Oui, oui, bien sûr.
- C'est un pays qui vous touche beaucoup.
- Et qu'elle avait payé quand même un lourd tribut de près de 100 morts.
- 100 soldats avaient été tués.
- Le ministre des Armées, lui, a indiqué que la France a proposé de produire et...
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