Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
- Il est 7h24, Éric Revelle, bonjour Éric.
- Bonjour Patrick, bonjour à tous.
- À la suite donc du clash entre Zelensky et Trump dans le bureau Oval, un appel au boycott de produits américains prend de l'ampleur, alors surtout en Europe du Nord, après avoir démarré du côté du Canada.
- Oui, oui, vous vous souvenez que quand il avait été nommé, Trump avait expliqué qu'en fait le Canada était un État américain.
- Donc en fait dès ce moment-là, les Canadiens ont commencé à regarder de travers les produits américains.
- Mais ce boycott, oui, il est en train de gagner l'Europe du Nord.
- Il y a des dizaines de milliers de personnes qui se mobilisent.
- Il y a des groupes Facebook en Suède, au Danemark, en Norvège.
- Il y a même, c'est assez exceptionnel, le principal opérateur de fuel, d'essence en Norvège qui refuse maintenant d'alimenter la marine américaine.
- En fuel, c'est-à-dire qu'il fait exactement cet opérateur, comme il avait fait pour les bateaux russes au moment de l'invasion de l'Ukraine.
- Il dit non, non, moi je participe à ma manière à l'effort de guerre en ne ravitaillant pas en fuel les bateaux américains.
- Oui, alors ces boycotts de produits américains, est-ce qu'ils peuvent prendre de l'ampleur pour affaiblir les entreprises américaines et faire pression évidemment sur Trump ? Bah écoutez, c'est ce que évidemment vont guetter les entreprises américaines.
- Pour l'instant, on voit que les...
- Les principaux produits américains qui sont boycottés, on les connaît bien ces marques, c'est Heinz, Kellogg's, Stinker's, Coca, bien sûr, Pepsi.
- Et il y a même certains participants à ces boycotts en Suède, au Danemark ou en Norvège qui appellent à boycotter par exemple les moteurs de recherche comme Google.
- Mais ironie du sort évidemment, c'est que boycotter Google c'est une chose, mais pour que le boycott prospère, ces participants utilisent la plateforme Facebook, un méta.
- Donc si vous voulez, c'est un peu la limite quand même du système.
- Et puis par exemple...
- Par exemple au Danemark, eh bien au Danemark, la plupart des grands distributeurs mettent une étoile en face des produits qui sont dans les rayons pour leur signaler la provenance européenne de ces produits, sous-entendu acheter européen et acheter pas américain.
- Oui, c'est ça.
- Alors Musk et Sattler et sa voiture électrique voient leur vente s'effondrer.
- Ça continue, vous nous en aviez déjà parlé.
- Oui, oui, j'en avais parlé il y a une quinzaine de jours.
- C'était le début d'un mouvement.
- Les ventes, oui, du constructeur américain Tesla, la voiture électrique, la fameuse voiture électrique, qui était le groupe d'Elon Musk.
- Elon Musk qui forme le binôme fort, improbable avec Trump.
- Ses ventes continuent de chuter, moins 44% en janvier.
- Et regardez bien, dans un marché comme la Norvège, qui appelle au boycott des produits américains, qui est un marché historique pour la marque Tesla, les ventes ont chuté de 70% le mois dernier.
- Et certains propriétaires de Tesla dans ces pays-là, qui se demandent s'ils doivent ou pas revendre pour protester leur Tesla, ils apposent.
- À l'arrière de leur voiture, sur le pare-brise, un autocollant en disant « j'ai acheté ma Tesla avant que Musk commence son binôme avec Trump ».
- Donc voilà.
- Alors est-ce que ce boycott va prendre de l'ampleur ? En tout cas, c'est intéressant quand même à suivre, parce qu'évidemment, les boîtes et les grandes marques américaines ne peuvent pas se passer d'un marché comme l'Europe.
- Oui, bien sûr.
- Alors j'ai vu que, pour l'instant, dans ces ventes, c'était supplanté par Volkswagen et Toyota du côté de la Norvège.
- Qui passent un petit peu devant.
- Pas encore, parce qu'évidemment, on peut s'interroger.
- Il y a quelqu'un qui arrive de façon très forte en Europe.
- C'est B.Y.D.
- Oui, bien sûr, le chinois.
- Le chinois qui arrive et qui est en train de tailler des croupières à Tesla.
- Il vaut mieux acheter Volkswagen européen qu'acheter B.Y.D.
- Bah dites Stellantis, non ? Oui, Stellantis ! Mais vous parlez de Toyota, c'est pas français.
- Bien sûr.
- Nissan, encore à l'époque, ça appartenait à l'Alliance Renault.
- Oui, c'est ça.
- Stellantis, il y a beaucoup de marques.
- Évidemment, il y a Renault.
- Ou par...
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