Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h25, Éric Revelle, avant de jouer, nous allons jouer, soyez bien à l'écoute, restez là, nous écoutons Éric.
- Lettre envoyée par les ambassades des États-Unis, pas qu'en France, en Europe aussi, partout.
- Oui, en Espagne et en Italie.
- En Espagne et en Italie, une lettre met en garde des entreprises qui adopteraient des politiques de diversité, elles pourraient être sanctionnées par les États-Unis.
- Oui, alors c'est assez curieux et c'est pas très clair, c'est toujours un peu à la sauce de l'administration Trump, c'est je tape fort avec un marteau et ensuite je regarde si vous avez mal.
- Il s'agirait donc d'interdire aux groupes français qui travaillent aux États-Unis, ou qui travaillent pour le gouvernement, c'est pas très clair, de renoncer à toute politique de diversité, inclusion des genres, égalité homme-femme, sous peine de ne plus pouvoir travailler aux États-Unis.
- Alors Trump par décret, vous vous en souvenez, Jean-Jacques a renversé la table dans son pays, devant tous les abus aussi.
- Du wokisme et du règne des minorités sexuelles ou ethniques qui obligeaient les entreprises américaines à préférer l'embauche de ces minorités sous forme de quotas.
- Alors c'était plus la compétence, les diplômes qui entraînaient l'embauche dans ces entreprises américaines, mais l'appartenance à une communauté.
- Bon, Trump a décidé avec violence de renverser la table, mais l'imposer à d'autres pays, l'imposer à d'autres pays comme au nôtre, c'est une véritable atteinte à notre souveraineté et à nos lois.
- Surtout se battre contre l'équité salariale, entre les hommes et les femmes.
- Alors, est-ce qu'il vise l'équité hommes-femmes, alors qu'il a réaffirmé qu'il y avait que deux genres, hommes et femmes, ou est-ce qu'il vise l'intégralité des abus du wokisme ? C'est une question parce que nous, par exemple, on a un arsenal de lois.
- Il y a eu des abus du wokisme.
- L'égalité hommes-femmes, par exemple, c'est la loi Copé-Zipperman qui oblige les entreprises de plus de 250 salariés, je crois, ou du SBF 250 à avoir des femmes dans leur conseil d'administration.
- Est-ce qu'on va revenir sur nos lois parce que Trump nous y oblige ? C'est quand même dingue, si vous me permettez.
- Oui, c'est une atteinte à notre souveraineté, ça.
- Ah ben, c'est ce que je vous disais, atteinte à notre souveraineté.
- Non, mais il fait du Trump.
- Il fait du Trump, il fait du Trump.
- Brutal et sûr de sa toute puissance ? Ah ben, bien sûr.
- Alors, il y a eu des multiples réactions, je ne sais pas si vous l'avez vu, ce week-end.
- J'ai vu le MEDEF.
- Patrick Martin, le patron du MEDEF, est montré au gouvernement.
- Lombard, dans son entourage, on dit que les valeurs affichées par les Américains ne sont pas nos valeurs.
- Il y a énormément, énormément de réactions.
- Il a étendu, ces lettres ont été reçues, vous l'avez dit, Jean-Jacques, par d'autres pays européens.
- Donc, Trump est brutal, comme d'habitude.
- Il veut bannir les théories du genre qui minaient quand même, qui minaient quand même la société américaine et qui pourrissaient le climat du monde universitaire américain.
- Il faut quand même le rappeler.
- Oui, c'est vrai.
- Bon, Trump veut rétablir une forme de méritocratie, dit-il, du travail et valoriser la performance au sein de l'entreprise plutôt que l'appartenance à un genre sexuel, à une ethnie, à une minorité agissant.
- D'ailleurs, vous vous souvenez, au moment où on sent que Trump va gagner aux Etats-Unis, la plupart des patrons des GAFAM, les Meta, Facebook, tous ces groupes-là décident d'arrêter leur politique de diversité pour remettre en place, précisément, des critères de performance dans l'entreprise.
- Ça, on peut en discuter, c'est à mon avis pas contestable.
- Mais vouloir imposer aux restants du monde les valeurs qu'il vient de renverser, c'est un sujet, oui, vous avez raison de le souligner.
- Chacun chez soi.
- Le mot de souveraineté nationale.
- Est-ce qu'il va y avoir une réponse graduée ou alors une réponse européenne, collective ? Oui, c'est une réponse gradue parce que ça doit avoir quelque chose.
- Oui, c'est le mot.
- La...
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