Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
- Il est 7h24, ça nous concerne Éric Revelle et ce qui nous concerne, c'est le budget de la France avec le premier acte hier soir.
- Et on plante le décor avec trois personnes qui ont pris notamment la parole.
- Oui, il y a trois personnes clés, on le voit bien dans toutes ces discussions autour du budget 2025.
- Hier soir, on a commencé à parler de la partie recette, uniquement de la partie recette.
- La première personne importante, c'est Charles Lecourson, le rapporteur du budget.
- Il y a 3700 amendements, Lecourson a déjà prévenu que normalement cette partie recette doit être discutée, validée avant vendredi.
- Bon, ce ne sera pas possible, il y a trop d'amendements, donc ça va être compliqué de prendre une décision d'ici vendredi.
- Donc Charles Lecourson, number one.
- Deuxième personnage important, Laurent Saint-Martin, le ministre du budget.
- Alors la formule est éculée, je suis d'accord, mais elle veut dire ce qu'elle veut dire.
- Laurent Saint-Martin a dit hier soir, trop d'impôts tuent l'impôt.
- Bon, très bien, on connaît la formule, elle n'est pas fausse, mais on attend de voir ce que le gouvernement va décider, notamment sur l'augmentation des impôts.
- Et puis, troisième personnage important, Éric Coquerel, le président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, il est léfi.
- Lui, il a dit, bon, écoutez, M. Barnier, vous cherchez 60 milliards d'euros, moi j'ai 60 milliards d'euros d'impôts supplémentaires à vous proposer.
- Bon, c'est complètement délirant parce qu'on oublie tous les aspects négatifs.
- Alors, ça a commencé en tension, mais il y a eu un petit moment.
- C'est vraiment drôle, hier soir, Patrick, c'est quand Mme Brune-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, a appelé à la tribune le ministre du budget, et c'est Éric Coquerel qui s'est levé sous les éclats de rire, et elle lui a dit, mais attendez, vous n'êtes pas encore ministre du budget.
- La question de la revalorisation des retraites, c'est une ligne de fracture politique.
- On sait que le gouvernement voudrait un décalage.
- Le gouvernement est prêt à revoir sa copie, mais le RN est en garde.
- Alors là, c'est un vrai sujet de fracture.
- Vous avez raison, je rappelle, normalement, les retraites doivent être augmentées au 1er janvier.
- Elles suivent l'inflation, les retraites.
- Bon, le gouvernement, on le sait, veut décaler cette augmentation au mois de juillet.
- Bon, alors il y a deux positions très claires dans l'hémicycle.
- La première, c'est de dire, hors de question, de décaler cette augmentation pour tous les retraités.
- Ça, c'est la position du RN.
- Et puis une position où Laurent Saint-Martin, le ministre du budget, essaie d'arrondir les angles.
- Il a dit, bon, on va peut-être simplement décaler pour les retraites importantes, mais pas pour les petites retraites.
- Question constitutionnelle, c'est quoi une petite retraite ? Donc, vous voyez le problème.
- Alors, il y a d'autres impôts qui vont être en discussion, qui ont commencé à être en discussion.
- Tenez-vous bien.
- Il y...
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