Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Éric Revelle, bonjour.
- Jean-Jacques, bonjour, bonjour à tous.
- Ça va Éric ? En forme ? Oui, grande forme, absolument.
- Aujourd'hui, comment vous allez suivre ? Mieux que la Sécurité Sociale.
- Oui, ça c'est vrai, oui.
- Aujourd'hui, vous allez suivre avec attention le début de la discussion du budget de la Sécurité Sociale.
- Alors là, ça nous concerne évidemment tous, tous.
- La Sécurité Sociale, c'est un bien commun.
- La santé est bien la première préoccupation des Français.
- Alors, comment se présente ce budget de la Sécu ? Là aussi, le trou financier est de nouveau creusé.
- Oui, Jean-Jacques, on parle vrai sur Sud Radio, donc ça se présente mal.
- Ça se présente mal.
- La Commission des Affaires Sociales a rejeté vendredi, à l'unanimité, le projet de loi de financement de la Sécu présenté par le gouvernement.
- Donc, il va y avoir des débats, vous savez, un peu comme pour le budget, avec la Commission des Finances, il va y avoir des débats.
- Normalement, il y aura un vote sur le budget de la Sécu le 5 novembre prochain.
- Mais il y a urgence, il y a urgence, parce qu'on est concerné par la santé, par les dépenses de santé.
- Le trou de la Sécurité Sociale, il est pire que ce qu'on attendait.
- Là aussi, il y a 18 milliards d'euros.
- Donc, le gouvernement veut prendre des mesures, vous l'avez compris, pour essayer de combler ce trou.
- La gauche, elle, crie à l'austérité qui toucherait les plus précaires.
- Donc, pour l'instant, c'est très simple, c'est très simple.
- Il n'y a pas d'accord.
- L'Assemblée nationale repousse les mesures d'économie pour essayer en partie de boucher le trou.
- Mais l'Assemblée nationale aussi, en début de discussion, donc aujourd'hui, a repoussé, vous savez, ce qu'on appelle l'objectif de dépense de l'assurance maladie.
- C'est-à-dire là où il ne faudrait pas aller au-delà pour ne pas crosser davantage le trou.
- Il n'y a toujours pas d'accord et il n'y a pas d'accord pour l'instant.
- Oui, c'est un classique de la politique française.
- C'est d'un côté, certains, d'un côté, on veut faire des économies et de l'autre, on crie à l'austérité.
- Voilà, c'est du grand classique, malheureusement.
- Sur quoi les députés de droite du centre de gauche vont-ils batailler ? Il y a beaucoup de sujets.
- Il y en a un, évidemment, central, parce que ça concerne le niveau des retraites.
- Vous le savez, il y a la fameuse affaire de l'abrogation, de la réforme des retraites qui pousserait l'âge légal de départ à 64 ans.
- Bon, là aussi, la gauche n'en veut pas.
- Le RN va déposer sa proposition de loi jeudi.
- Alors, voilà, le RN jeudi, ce qu'on appelle la NIF, le parlementaire dépose, oui, sa proposition de loi.
- Mais est-ce que la gauche votera ? A priori, non, l'NFI ne votera pas, le NFP ne votera pas.
- Donc, ça veut dire qu'il n'y aura sans doute pas d'abrogation de la réforme des retraites.
- Et puis,...
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