Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Nous sommes avec Éric Revelle en direct. Bonjour, Éric. Bonjour, Jean-Jacques. Bonjour à tous.
- Éric, vous donnez de bonnes nouvelles. C'est rare, mais ça fait du bien de temps en temps de donner de bonnes nouvelles.
- On ne crée que des polémiques. L'information, ce n'est que polémique. Des guerres. Mais ça, les guerres, c'est ça, c'est la réalité.
- Ce sont les faits. Des difficultés budgétaires, ça, c'est la réalité. On cherche de l'argent partout en France.
- Mais il y a aussi quelques bonnes nouvelles. Les entreprises françaises engrangent des contrats au Maroc.
- Avec la visite d'Emmanuel Macron, on en a parlé. Et puis surtout, nos entreprises tricolores font de belles affaires aux États-Unis.
- Ça, c'est plus surprenant, Éric. Absolument. Donc là aussi, c'est un fait, Jean-Jacques.
- J'invente rien. Vous parliez de la vision négative sur le budget.
- Vision positive, oui, sur les entreprises françaises. Je regardais qu'ils investissent pas mal, qu'ils rachètent des boîtes même aux États-Unis.
- D'ailleurs, depuis le début de l'année, écoutez ce chiffre. Un seul. Les entreprises françaises ont déboursé près de 15 milliards de dollars pour s'implanter ou se renforcer aux États-Unis. Alors je vais vous donner quelques noms qui vont faire tilt, évidemment.
- Vindel, Lactalis, Amundi, la filiale de Créer École, Saint-Gobain, Sanofi, dont on a beaucoup parlé sur l'affaire du Doliprane, ou Thalès.
- Ce sont des entreprises qui achètent ou qui se renforcent aux États-Unis. Alors c'est une bonne nouvelle, évidemment, parce que ça veut dire que le made in France est concurrentiel aux États-Unis. Certains se diront « Ben oui, mais est-ce que c'est pas une façon de désinvestir en Europe et en France et donc de supprimer des emplois ? ».
- En tout cas, personne n'est absent du marché américain, Jean-Jacques. Aucune grande entreprise européenne ne peut faire cette économie. Pourquoi ? Parce que c'est 330 millions de consommateurs. Parce que c'est une croissance américaine qui est nettement supérieure.
- Intérieure à celle de la Chine ou même à celle de l'Europe. Et puis les entreprises françaises, les entreprises européennes qui s'implantent aux États-Unis, elles sont aidées par des subventions massives de l'État américain avec une énergie pas chère, qui est le fameux gaz de schiste qu'on n'oserait pas exploiter en Europe.
- Eh bien tout ça, c'est un cocktail gagnant. Et les entreprises françaises y participent tant mieux qu'au Coréco.
- Oui. On est content de voir des entreprises françaises s'implanter aux États-Unis. Et on proteste quand des entreprises étrangères s'implantent en France.
- Bon, enfin ça, c'est le paradoxe français. Pendant que les États-Unis, à 6 jours de l'élection présidentielle, affichent une santé économique exceptionnelle, l'Europe, elle, avance peu. Et elle se protège en taxant l'automobile chinoise. Le contraste est saisissant.
- Ce qui veut dire que les Américains taxent aussi les automobiles chinoises.
- Oui, oui, mais beaucoup plus fortement. Elles taxent même aux États-Unis à 100%. Alors nous, ce qui est... Oui, mais l'économie américaine est égémant. Oui, mais l'économie américaine est égémant. Alors...
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