Par Pierre Chasseray
Bientôt des restrictions de circulation à Montpellier
Zone à faibles émissions : Certains véhicules ne seront plus tolérés à Montpellier à partir du 1er janvier 2025
Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Avec nous, Pierre Chasseret pour parler automobile en direct de Montpellier ce matin. Bonjour, Pierre.
- Bonjour, Jean-Jacques.
- Bonjour. Vous êtes en direct de Montpellier parce que c'est l'une des métropoles dans lesquelles ces métropoles des automobilistes, certains automobilistes, pas tous, mais certains, n'auront plus le droit de rouler à partir du 1er janvier prochain.
- C'est ce que l'on appelle les zones à faible émission. Donc dans 2 mois, pour tous les véhicules diesel, c'est bien cela ? Oui, c'est ça, Jean-Jacques. Tous les véhicules diesel d'avant 2011 et tous les véhicules essence d'avant 2006, grosso modo, ça fait quand même un tiers du parc. Les ZFE, ces zones à faible émission, concernent déjà 43 métropoles en France, mais toutes ne sont pas touchées selon le même niveau pour les interdictions de circulation. Pourquoi ? Oui, parce que tout dépend du seuil de pollution, c'est ça.
- Exactement. Donc toutes les métropoles ne sont pas dans l'obligation d'appliquer la zone à faible émission. Oui, parce que tout dépend du seuil de pollution, c'est ça.
- Les zones à faible émission, seules 2 agglomérations en France sont dans l'obligation de les appliquer.
- C'est Paris et Lyon, car ces 2 agglos dépassent les seuils de pollution fixés.
- Bien. C'est dans 2 mois, donc. Montpellier. Vous êtes à Montpellier. Il ne fait pas partie de ces villes, parce que Montpellier ne dépasse pas les seuils de pollution. Et Montpellier va quand même appliquer la ZFE.
- Oui, c'est ça. La loi n'oblige pas la mise en place de ces zones tant il n'y a pas de dépassement de seuil.
- Mais chaque agglo peut les mettre en place quand même.
- À 2 mois de l'échéance, les élus des villes autour de Montpellier, Jean-Jacques, sont en train de se soulever un petit peu à l'image d'un maire, d'un élu de Castelnau-le-Lez qui touche Montpellier et qui lui dit « On ne peut pas interdire à la circulation tous ces véhicules qui sont impactés, un tiers des véhicules qui ne vont même plus pouvoir aller au travail », alors que, je le rappelle, Montpellier est une agglomération dont les seuils de pollution ne sont pas dépassés.
- Oui, attention aux rivalités politiques, quand même.
- Ces restrictions de circulation concernent beaucoup d'automobilistes.
- Alors au minimum, c'est un tiers des automobilistes qui sont touchés.
- Du jour au lendemain, dans très exactement 2 mois, ils ne pourront plus circuler, même pas pour emmener un gamin à l'école.
- Donc ça va forcément poser un gros problème de tension sociale.
- Pour l'instant, la verbalisation n'était pas encore active.
- Imaginez au 1er janvier, avec une verbalisation, une amende à 68 euros.
- Alors que l'on sait que 80% des Français, 80% d'entre nous, seront au travail en voiture.
- Il y aura une vraie conséquence sociale si rien n'est fait.
- Et moi, je m'inquiète. J'appelle ça la bombe à retardement.
- Bien, merci. Je voudrais préciser, concernant Montpellier, ville que je connais très bien, c'est que c'est très difficile de...
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