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Une vague de plans sociaux à redouter


Après Auchan et Michelin, une vague de plans sociaux menace de faire repartir le chômage à la hausse : écoutez la chronique d'Eric Revel

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 8h-10h, Benjamin Gleize.
- Ça nous concerne avec vous Éric Revelle, bonjour Éric.
- Bonjour Benjamin, bonjour à tous.
- Ça nous concerne, on va parler de ces plans sociaux qui se multiplient en syndicats, ministres, les prises de parole s'enchaînent sur de nouveaux plans sociaux.
- Après Auchan et Michelin, Éric, le plus dur est devant nous.
- Écoutez, évidemment, le plus dur est devant nous et si j'osais, Benjamin, commencer cette chronique, je dirais Sophie Binet, vous savez, de la CGT, Marc Ferracci, le nouveau ministre de l'Industrie, même combat, même combat. Pourquoi ? Parce que les deux sont unis dans la même inquiétude, finalement, des nombreux plans sociaux qui sont devant nous à venir dans les semaines, dans les mois qui viennent.
- Les deux, finalement, bon, même si Binet accuse évidemment le gouvernement d'être inefficace, mais les deux alertent sur l'hécatombe sociale qui se profile.
- Alors, il y aurait 150 000 emplois de menacés, quand même, pour 200 plans sociaux qui seraient en gestation, bon, pour 2025.
- Donc, le chômage va sans doute repartir violemment à la hausse.
- Bon, ceux qui ont cru à la fable de la réindustrialisation réussie vont déchanter, évidemment, lourdement, parce qu'en fait, le pays, le pays va perdre des groupes industriels.
- Quels sont les secteurs, alors, économiques les plus exposés à de nouveaux plans de licenciement, Éric ? Alors, le commerce, on en a beaucoup parlé avec Auchan, avec Casino, Casino, qui a été repris et qui risque d'alléger, si j'ose dire, ses effectifs de 3000 personnes.
- Ben, les autres secteurs, c'est très simple, c'est la chimie.
- La chimie française, qui est évidemment sensible au coût de l'énergie, au coût de l'électricité, donc ça va mal dans le secteur chimie.
- Là, on parle de suppression de 15 000 postes, 15 000 pôles sur 3 ans.
- Et puis, et puis surtout, Benjamin, le secteur automobile.
- Les équipementiers automobiles, les équipementiers, ben, ils sont en première ligne.
- Pourquoi ? Parce que le secteur automobile européen-français est en pleine crise.
- Il y a la concurrence, bien sûr, on en a beaucoup parlé, des voitures électriques chinoises.
- Volkswagen en Allemagne, qui...
- Qui ferme 3, 4 usines, c'est du jamais vu.
- Plus Bruxelles, qui met un coup de marteau sur la tête des constructeurs en disant qu'il n'y aura plus de moteur thermique en 2035.
- Sinon, on vous colle des sanctions financières.
- Les constructeurs automobiles plongent et vont donc entraîner dans leur chute quoi ? Ben, les groupes équipementiers automobiles.
- On en a 4, principalement, en France.
- On a Valeo, on a Forvia, on a Plasticomium et on a Michelin.
- Bon, Michelin qui a annoncé 1200 suppressions de postes.
- L'assainie sociale va être dramatique.
- Dans ce secteur, puis n'oubliez pas une chose, c'est que l'arrivée de Trump au pouvoir, America First, c'est quoi ? C'est du protectionnisme.
- Lui, il défend le client et le consommateur et le citoyen américain.
- Ce sont des subventions, c'est un gaz de schiste pas cher.
- Eh ben, qu'est-ce qui va...

Transcription générée par IA

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