Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Éric Revelle est avec nous, bonjour Éric.
- Bonjour Jacques, bonjour à tous.
- Tous les lundis, mardis, mercredis, bientôt les jeudis.
- Et oui ! Éric Revelle sera avec nous pour parler d'économie au sens large du mot.
- Moi j'aime bien, c'est l'avis de tous les jours, ça nous concerne.
- Hein Éric ? Ça nous concerne.
- Le Mercosur nous concerne directement et indirectement.
- Alors le Mercosur, on entend la colère des agriculteurs qui ne retombent pas, le traité et les promesses non tenues du gouvernement.
- Pour l'instant, parce qu'attention, j'ai l'impression qu'Emmanuel Macron tient bon, nous verrons jusqu'où il tient, je me méfie toujours.
- Ce traité, ce traité n'est pas encore signé, il ne sera probablement pas signé au G20.
- Mais dites-moi, ce n'est pas seulement un traité agricole avec l'Amérique du Sud.
- Il n'y a pas que ça, il n'y a pas que le volet agriculture.
- Non justement, alors on verra ce que va conclure ce G20 de Rio de Janeiro là, puisque ça se passe en Amérique du Sud.
- Au Brésil, oui.
- Mais Jean-Jacques, vous avez raison, le traité du Mercosur, d'abord, il est négocié depuis plus de 20 ans.
- Depuis plus de 20 ans, il ne faut pas l'oublier.
- Donc ce n'est pas un truc, ce n'est pas une lubie qui est arrivée, qui est tombée du ciel, et où Macron a dit, pourquoi pas.
- Non, il est négocié depuis plus de 20 ans.
- Il ne concerne pas que l'agriculture, exactement, loin s'en faut.
- Ce traité donc avec le Brésil, le Paraguay, la Bolivie, le Venezuela et l'Uruguay et l'Argentine, représente, écoutez bien quand même...
- Il n'y a pas le Venezuela.
- Si, si.
- Il y a le Venezuela.
- Le Venezuela, non, je ne crois pas.
- Ah ben, on verra.
- Cinq pays.
- Moi, j'en avais six, mais bon.
- Ah bon, bon, bon.
- Peut-être que je leur ajoute.
- Allez, allez.
- Mais il concerne quand même 270 millions de consommateurs.
- 270 millions de consommateurs.
- Donc, c'est un traité de libre-échange, mais qui concerne quoi ? Qui concerne la libre circulation des biens industriels, des services, des capitaux aussi.
- Donc tout ça, potentiellement, au-delà des problèmes légitimes des agriculteurs, c'est bon pour les produits européens.
- Et donc, pour les produits français.
- Ben, évidemment.
- Mais évidemment que c'est bon.
- Alors, au-delà des importations jugées déloyales et nocives de produits agricoles, précisément, qu'est-ce que le traité, l'accord avec le Mercosur, pourrait apporter aux industriels français et européens ? Je vais prendre un exemple.
- Je vais prendre un exemple parce que c'est un secteur qui est en grande difficulté en ce moment en Europe.
- C'est l'automobile.
- Vous avez vu, Volkswagen en Allemagne, en France, le patron Stellantis, qui représente...
- Les grandes marques s'interrogent beaucoup.
- Les équipementiers automobiles sont en train d'être sur la brèche.
- Vont-ils licencier, pas licencier ? Par exemple, pour l'industrie automobile, pour les voitures, c'est un plus énorme.
- C'est un marché de 270 millions de consommateurs, de clients potentiels.
- Sans droit de douane...
Transcription générée par IA