Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Éric Revelle, bonjour.
- Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- C'est un plaisir de vous retrouver tous les jours à la même heure, à 7h20.
- Si nous parlions de la SNCF, les négociations salariales commencent aujourd'hui, les grèves commencent demain, c'est la saison.
- Demain, jeudi, première grève, assez peu suivie apparemment.
- Ça va toucher tout de même les trains express régionaux et les trains de banlieue.
- Mais les grandes lignes seront peu touchées.
- Il y a ce préavis de grève aussi pour le 11 décembre et avril illimité.
- Bien, négociations salariales, cette fois, les grévistes ont trouvé une raison de faire grève, la question du fret qui agite les syndicats de cheminots.
- Les usagers, eux, en ont un peu assez.
- Les usagers en ont ras-le-bol.
- Alors la question du fret, en deux sociétés, en fait c'est un prétexte.
- Ça, ça ne va pas mobiliser les 140 000 cheminots.
- En réalité, la vraie question, c'est les négociations sur les salaires.
- Et d'ailleurs, cette négociation commence aujourd'hui, Jean-Jacques, au siège de la SNCF, en banlieue parisienne.
- Je vous rappelle quand même qu'un jour de grève, c'est 20 millions d'euros à la SNCF.
- Ça coûte 20 millions d'euros à la SNCF.
- Deux jours de grève, prévient le patron Farandou, qui est encore patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, deux jours de grève, c'est l'équivalent d'une rame de TGV neuve.
- Donc aujourd'hui s'ouvre la négociation pour les salaires des 140 000 cheminots.
- Vous vous êtes penché sur les augmentations de salaires obtenues par les cheminots ces derniers mois, ces dernières années.
- Alors vous allez voir, c'est quand même absolument spectaculaire.
- La rémunération des 140 000 cheminots a progressé en moyenne de 2022 à 2024.
- Je ne parle pas des augmentations classiques.
- Deux dernières années, où il y avait de l'inflation, de 17% en moyenne.
- Et même de 21% pour les plus bas salaires de la SNCF.
- Les plus bas salaires de la SNCF.
- Ils sont supérieurs au SMIC.
- De 10 à 15%.
- Ils sont supérieurs au SMIC.
- Pendant que les salaires du privé ont augmenté sur la même période.
- Que de 10%.
- Donc vous voyez l'écart.
- Alors la justification de direction de la SNCF, au-delà de la capacité de nuisance des cheminots, c'est de dire, mais attendez, nous on accompagne nos salariés face à l'inflation.
- Sauf que, pardon, seul le SMIC est indexé sur la hausse des prix en France.
- Seul le SMIC.
- Les autres salaires, c'est pas vrai.
- Donc augmenter les salaires de 17 à 21%.
- Pardonnez-moi, mais c'est quand même une injustice sociale par rapport aux salariés du privé, par rapport aux agriculteurs dont vous parliez tout à l'heure.
- Alors Jean-Pierre Farandou, que je citais, qui est toujours PDG de la SNCF, appelle les cheminots à la responsabilité.
- Alors que Noël risque d'être agité dans les gares.
- Car je le rappelle, il y a un préavis de grève, vous l'avez dit, illimité à partir du 11 décembre, pour les fêtes de fin d'année, comme...
Transcription générée par IA