Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Radio, je vous rappelle que vous pouvez écouter Sud Radio en région lyonnaise, 105.8 et puis DAB, évidemment, si vous êtes en voiture.
- 105.8, nous sommes à Lyon, direct de Lyon, à l'occasion de la Fête des Lumières. Nous sommes avec Éric Revelle. Bonjour Éric.
- Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Éric, censure, très bien. Maintenant, les politiques ont agi. Oui, mais l'économie, quels sont les risques maintenant, Éric ? Bon, alors il y a pas mal d'interrogations. Et j'aime bien, Jean-Jacques, que vous parliez de risques plutôt que de chaos, comme on l'a entendu.
- Oui, bien sûr. C'est plus des risques. Alors il y a évidemment tout ce qui a été dit, mais qu'il faut rappeler.
- Les agriculteurs sont un peu dans l'inconnu. On leur a fait des promesses. Pour l'instant, elles seront pas tenues.
- Des nouveaux médages vont payer l'impôt. Ça, on le sait. Il n'y aura pas d'encrutement tout de suite de policiers ou de militaires.
- Bon, tout ça, ça va durer quelques mois avant, sans doute, un nouveau budget. Mais les risques, les risques...
- Il y a deux types de risques, à mon avis, qu'il faut vraiment prendre en compte.
- C'est plus de l'instabilité forte, qui est mauvaise conseillère, que du chaos.
- Alors il y a un risque, vous l'avez souligné, il faut le redire, pour les entreprises.
- Parce que l'investissement va être à l'arrêt. Ils ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés, les entreprises.
- Donc qui dit investissement à l'arrêt dit embauche à l'arrêt. Déjà, bon, il y a des plans sociaux qui se multiplient.
- Il y a aussi un manque de visibilité fiscale pour ces entreprises. Donc tout ça, au niveau microéconomique, c'est pas bon.
- Je rajoute, les ménages, on en parlait hier, Jean-Jacques, le Black Friday a été une bonne opération pour les commerçants.
- Mais là, il y a Noël en perspective. Et les ménages, que vont-ils faire ? Ils vont ralentir leur consommation. Ils vont sans doute épargner plus. Pourquoi ? Vous savez, c'est ce que les économistes appellent l'épargne de précaution.
- Quand vous ne savez pas ce qui va se passer dans l'avenir, vous préférez épargner.
- Comme au moment du Covid, plutôt que de consommer.
- Et je vous signale quand même, ça c'est important, que hier, fait qu'il est passé en dessous des radars, l'OCDE, vous savez, l'Organisation Internationale Économique, a revu à la baisse déjà la croissance française de 0,3%.
- Donc vous voyez bien qu'on est sur le fil du rasoir.
- Alors justement, parlons des conséquences macroéconomiques, les risques pour l'économie française.
- Alors vous avez raison, il y a aussi ça. La macroéconomie, c'est au niveau des États.
- Oui.
- C'est un point un peu de hauteur par rapport à la microéconomie.
- Au niveau macroéconomique, il y a quoi ? Il faut regarder ce qui va se passer dès ce matin sur les taux d'intérêt.
- Vous savez, les taux d'intérêt auxquels la France emprunte.
- On a 300 milliards d'euros...
Transcription générée par IA