Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Éric Reven, ça nous concerne. Jean-Jacques, bonjour. Bonjour à tous.
- Comme tous les matins, merci d'être avec nous. Voilà une bonne nouvelle.
- Oui. L'Europe sert à quelque chose aussi. Parfois, évidemment.
- Accord européen sur la pêche. À l'unanimité.
- À l'unanimité. Oui, oui, oui. À l'unanimité.
- C'est à souligner. Des 27 ministres de la pêche.
- Oui. Dont le ministre français.
- Oui. Bon, j'ai pas retenu son nom.
- C'est plus la peine maintenant. Mais il a dit que c'était un accord historique.
- Alors, l'idée, c'est qu'à peu près chaque année, chaque année, les États européens, les ministres de la pêche se réunissent pour trouver des quotas.
- Vous savez, les fameux quotas de pêche. Parce qu'en fait, il faut trouver un équilibre entre le maintien de l'activité économique de la pêche, puis la préservation de la ressource halieutique, c'est-à-dire les poissons, les coquillages et tout ça.
- Bon, il y a eu un accord à l'unanimité.
- Ça concerne les sols, les merlues, les morues, les langoustines, les lieux jaunes, le bar, la sardine.
- Parce qu'il faut préserver la pêche et du réchauffement climatique.
- Par exemple, Jean-Jacques, je ne sais pas si vous le savez, mais il y a de moins en moins de bulots, vous savez, ces coquillages, dans la Manche, parce que l'eau se réchauffe.
- L'eau se réchauffe et il y a de moins en moins de bulots.
- Donc voilà, un accord à l'unanimité.
- Globalement, les marins pêcheurs français sont satisfaits.
- Oui, la coquille Saint-Jacques n'est pas menacée par le réchauffement, non ? Pour l'instant, non.
- Non, je ne crois pas.
- Bien, satisfaits les pêcheurs français. Pourquoi satisfaits ? Alors, plutôt satisfaits.
- Alors, vous allez voir, il y a quelques cas concrets, mais en gros, ils sont satisfaits parce qu'ils craignaient pire.
- Ils craignaient que les quotas européens soient beaucoup plus forts.
- Il y a quand même 12 000 marins pêcheurs en France et Outre-mer.
- Il ne faut pas les oublier.
- Et Outre-mer, pour un chiffre global d'affaires, d'un milliard trois.
- Vous voyez, c'est quand même...
- Oui, ce n'est pas rien.
- La pêche française, ce n'est pas rien.
- Mais je vous signale quand même, Jean-Jacques, que deux tiers de ce qu'on consomme, je ne sais pas si vous le savez, des poissons, des coquillages, est importé.
- Deux tiers.
- Vous savez pourquoi ? Non.
- En France, du saumon, du thon, de la crevette.
- Et ça, évidemment, ce n'est pas pêcher sur nos côtes.
- Oui, la crevette à peine un peu, mais pas suffisamment.
- Pas suffisamment.
- Évidemment.
- Alors, concrètement...
- Oui, concrètement, je vais prendre quelques exemples, parce que je ne vais pas être exhaustif, mais concrètement, ces nouveaux quotas européens...
- Bon, par exemple, dans l'Atlantique, le quota de pêche au bar, je parle pour les marins pêcheurs, pas pour les pêcheurs à la ligne comme moi, il est maintenu en Bretagne-Sud.
- En revanche, le quota des langoustines, il baisse de 25%.
- Le quota, et ça, c'est un sujet pour les pêcheurs, de Boulogne, sur mer.
-...
Transcription générée par IA